Le communiqué:
Les artisans et les chefs d’entreprise de TPE et PME éliront leurs représentants à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de La Réunion, du 1er au 14 octobre prochains. Le président sortant, Bernard Picardo, est candidat à sa succession. Deux de ses colistiers veulent lui succéder. Giraud Payet, en partenariat avec Jean-François Maillot et Hugues Atchy, a le même objectif. La course est lancée.
Qui doit porter la responsabilité de la situation économique actuelle des artisans et des chefs d’entreprise de TPE et de PME ? Si tous sont d’accord pour attribuer une partie de la mauvaise santé des entreprises réunionnaise au Coronavirus, ils sont plusieurs à pointer du doigt le faible engagement de la majorité sortante du président Bernard Picardo. Paradoxe, le virus semble donner raison aux opposants.
Constat cinglant, l’épidémie a mis, si besoin était, en exergue, la fragilité de la chambre consulaire, qui se contente trop souvent de n’être qu’une banque de données, d’informations et de formations, tous azimuts. « Il est temps que la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de La Réunion soit une partenaire présente et efficace pour les entreprises de notre île ». Giraud Payet, tout comme Hugues Atchy et Jean-François Maillot, plaident pour un accompagnement affiché et volontaire des entreprises.
« Ce contexte nous oblige à faire évoluer notre posture et notre vision. L’union des artisans voulue par Hugues Atchy, Jean-François Maillot et moi-même, s’inscrit dans cet objectif. Lors de la préparation de cette union, nous avons défini une plateforme pour que la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de La Réunion participe et accompagne les artisans et les entreprises qui le souhaitent. La Chambre consulaire a la technique, la compétence et les moyens d’aider les structures artisanales et d’entreprise, à pérenniser leur activité », explique Giraud Payet.
Le défi est de taille. Les artisans et les chefs d’entreprise n’ont qu’une envie : se battre pour sauver leur gagne-pain. De par leur situation économique et financière également impactée par le contexte sanitaire, nombreux sont ceux qui veulent encore croire que la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, de par ses prérogatives, et le projet et la volonté des candidats, peuvent leur permettre d’espérer des jours meilleurs.