La liste de Bruno Cohen, Union Péï, a été présentée officiellement à la presse ce vendredi dans un hôtel dionysien. L’énergique patron de la SFER, et ses 34 co-listiers, veulent une Chambre consulaire « tournée vers l’avenir » et mettre fin au « mélange des genres ».
Bruno Cohen l’a rappelé ce vendredi, il a souhaité se présenter à ces élections consulaires pour « redonner à la CCIR son ADN », à savoir « l’indépendance, l’expertise et son audace ». « Nous souhaitons être indépendants du conseil régional et travailler avec elle et non sous sa tutelle. L’expertise, c’est le minimum que l’on demande à une chambre de commerce. Et pour l’audace, nous vivons et respirons entreprise et c’est cette audace qui nous permettra de passer un certain nombre d’étapes », déclare Bruno Cohen.
Ce dernier, avec UnionPéï, veut « reprendre les rênes économiques de La Réunion » avec ses 35 co-listiers, « soudés et motivés à l’instar d’une équipe de rugby » : « Nous avons des propositions fortes, très réfléchies avec des orientations très claires. À la différence des autres listes, nous avons des professionnels élus et non pas des élus professionnels ».
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Quelques lignes de ce programme avec Johnny Arnachellum, co-listier de Bruno Cohen :
Confiant quant à sa victoire, Bruno Cohen prévoit de faire le « Grand chelem dans les trois collèges ». « Nous avons des remontées positives du terrain de la part de chefs d’entreprises qui n’en peuvent plus de la gestion actuelle de la CCI. On ne dit pas qu’il y a un ‘tout sauf Patel’, mais presque », assure-t-il.
Interrogé sur le soutien de Didier Robert à son rival, la tête de liste UnionPéï dit « ne pas être surpris » par cette annonce et l’attendais au contraire « avec impatience ». « Cela prouve que nous avions raison », martèle-t-il, puisque nous n’arrêtions pas de dire que nous voulions une CCIR apolitique. Comment voulez-vous développer l’économie de La Réunion si tous les pouvoirs sont concentrés au même endroit ?, » s’interroge-t-il.