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Egypte : Les nouvelles violences font plus de 23 morts, Mohamed Morsi écarte toute idée de démission

Selon un porte-parole du ministère de la Santé cité dans la nuit de mardi à mercredi par la télévision publique egyptienne, le bilan des affrontements entre islamistes et forces de l’ordre ont fait 23 morts et 200 blessés. De son côté, le président Mohamed Morsi s’est dit prêt à « donner sa vie » pour préserver sa […]

Ecrit par S.I – le mercredi 03 juillet 2013 à 11H11

Selon un porte-parole du ministère de la Santé cité dans la nuit de mardi à mercredi par la télévision publique egyptienne, le bilan des affrontements entre islamistes et forces de l’ordre ont fait 23 morts et 200 blessés. De son côté, le président Mohamed Morsi s’est dit prêt à « donner sa vie » pour préserver sa « légitimité ».

Des milliers d’islamistes s’étaient rassemblés dans la soirée devant le principal bâtiment du campus universitaire du Caire pour dénoncer l’ultimatum adressé par l’armée au président Mohamed Morsi. Des témoins ont dit avoir entendu des coups de feu. Ils ont également rapporté que les forces de sécurité étaient intervenues à coups de gaz lacrymogène. Ces heurts ont provoqué la mort de 16 personnes et ont fait plus de 200 blessés.

Plus tôt dans la soirée, des heurts ont opposé des partisans et des adversaires de Morsi à Gizeh, un quartier du Caire, où sept personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées, selon des sources proches des services de sécurité.

Malgré la contestation massive, le président issu des Frères musulmans a écarté toute démission : « Je ne m’accroche pas à mon poste de président. Le peuple m’a élu par des élections libres, la constitution me charge d’un certain nombre de devoirs. L’Etat attende que j’assume cette responsabilité », a déclaré Mohamed Morsi dans un discours télévisé. « Il y a des gens qui exploitent la colère des jeunes. Je comprends leur colère [car] la situation économique est difficile, mais les forces criminelles qui se servent de cette colère, (…) ceux là sont opposés à la démocratie », a ajouté le président islamiste, accusant les partisans de l’ancien régime d’Hosni Moubarak.

L’opposition égyptienne a estimé que ce discours était « un appel public à la guerre civile ». « Le président continue de rejeter les appels à la démission lancés par le peuple égyptien », a déploré Khaled Dawoud, porte-parole du Front de salut national (FSN), principal bloc de l’opposition laïque, libérale et de la gauche égyptienne.

L’armée a également réagi au discours du président Morsi, en indiquant dans un communiqué qu’elle était prête à « verser son sang » pour défendre le peuple égyptien.

Ces violences, qui durent depuis près d’une semaine dans le pays, ont fait plus de 47 morts.

 

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