
Lors d’une conférence-débat qui s’est tenue hier en présence d’associations, d’élus et de chefs d’entreprise, Patrick Karam a présenté le bilan de son action en faveur de l’égalité des chances des Français d’Outre-mer. En deux ans, ce sont plus de 180 mesures qui ont été mises en œuvre.
Continuité territoriale
La plus emblématique est sans doute le lancement des "billets Karam", résultat d’un an et demi de bras de fer avec les compagnies aériennes. Très attendus par les ultramarins, ces billets "discount" se sont vendus par milliers en quelques heures, juste après l’annonce de leur mise sur le marché, le 25 mars dernier (voir article du 26 mars). En parallèle, un autre dispositif concernant les familles endeuillées a été mis en place pour qu’elles puissent rentrer enterrer un proche au tarif le plus bas du marché. Aussi, les bénéficiaires du RSA qui ne sont pas retournés depuis plus de 10 ans auront droit à une réduction supplémentaire de 33% sur leur billet en période creuse.
Etablissement d’un statut pour étudiants
Autre action marquante, la signature, par les départements de la Réunion et de la Guadeloupe, et le CNOUS, d’une convention-cadre visant à offrir un meilleur accueil des étudiants ultramarins dans l’Hexagone. Cet accord offre notamment une priorité d’accès à un logement CROUS. Plus globalement, c’est un véritable statut qui a été créé pour les étudiants afin qu’il soit tenu compte de la spécificité de leur situation (voir article du 31 mars 2009). "Certains appellent cela de la discrimination positive mais c’est pour moi l’établissement de l’égalité des chances" a indiqué Patrick Karam.
Des conventions de ce type sont en préparation pour les autres collectivités territoriales domiennes. Par ailleurs, concernant les concours des grandes écoles, Patrick Karam a obtenu que les candidats ultramarins soient traités différemment afin qu’ils n’aient plus à pâtir du décalage horaire. En effet, dans certaines collectivités, ils pouvaient être amenés à devoir passer leurs épreuves à 3h du matin.
Lutte contre les discriminations
Autour de ces dispositions gravite la charte signée le 3 juillet 2008 avec Christine Boutin (alors Ministre du logement) prohibant le refus de location lorsque la caution est dans un département d’Outre-mer. Un coup de pouce supplémentaire, donc, à la location d’un logement par un étudiant mais aussi, et surtout, un moyen de lutter contre les discriminations. Le nombre de contentieux serait, depuis, passé de plusieurs dizaines de milliers de cas par an à quelques dizaines.
Un aussi bon résultat est espéré dans le secteur bancaire où, là encore, le lieu de résidence de la caution pose problème ; cette fois pour l’obtention d’un prêt. Afin d’y remédier, Patrick Karam a fait intégrer un article de loi dans la LODEOM (Loi pour le développement économique des outre-mer), rendant illégal le refus de prêt bancaire lorsque la caution se trouve en Outre-mer. Mais la différenciation touche de nombreux domaines, dont celui de l’emploi. Des mesures ont donc également été prises dans ce secteur.
États Généraux dans l’Hexagone et promotion de l’Outre-mer
Patrick Karam a également été coordonateur des États généraux de l’Outre-mer dans l’Hexagone. Avec les États généraux "on peut aller beaucoup plus loin" a-t-il tenu à rappeler. "Cette grande consultation est la genèse d’une nouvelle société dont les contours seront dessinés par les populations de chacun des territoires concernés". D’ailleurs, ces États généraux ont permis d’entamer deux grands chantiers qu’il reste à achever. Ils concernent le sport et la visibilité. Il est notamment prévu de créer une agence pour la promotion de la culture et le rayonnement de l’Outre-mer. "C’est une très bonne idée, je vais la soutenir, elle pourra apporter un véritable plus" a affirmé le délégué.
Continuité territoriale
La plus emblématique est sans doute le lancement des "billets Karam", résultat d’un an et demi de bras de fer avec les compagnies aériennes. Très attendus par les ultramarins, ces billets "discount" se sont vendus par milliers en quelques heures, juste après l’annonce de leur mise sur le marché, le 25 mars dernier (voir article du 26 mars). En parallèle, un autre dispositif concernant les familles endeuillées a été mis en place pour qu’elles puissent rentrer enterrer un proche au tarif le plus bas du marché. Aussi, les bénéficiaires du RSA qui ne sont pas retournés depuis plus de 10 ans auront droit à une réduction supplémentaire de 33% sur leur billet en période creuse.
Etablissement d’un statut pour étudiants
Autre action marquante, la signature, par les départements de la Réunion et de la Guadeloupe, et le CNOUS, d’une convention-cadre visant à offrir un meilleur accueil des étudiants ultramarins dans l’Hexagone. Cet accord offre notamment une priorité d’accès à un logement CROUS. Plus globalement, c’est un véritable statut qui a été créé pour les étudiants afin qu’il soit tenu compte de la spécificité de leur situation (voir article du 31 mars 2009). "Certains appellent cela de la discrimination positive mais c’est pour moi l’établissement de l’égalité des chances" a indiqué Patrick Karam.
Des conventions de ce type sont en préparation pour les autres collectivités territoriales domiennes. Par ailleurs, concernant les concours des grandes écoles, Patrick Karam a obtenu que les candidats ultramarins soient traités différemment afin qu’ils n’aient plus à pâtir du décalage horaire. En effet, dans certaines collectivités, ils pouvaient être amenés à devoir passer leurs épreuves à 3h du matin.
Lutte contre les discriminations
Autour de ces dispositions gravite la charte signée le 3 juillet 2008 avec Christine Boutin (alors Ministre du logement) prohibant le refus de location lorsque la caution est dans un département d’Outre-mer. Un coup de pouce supplémentaire, donc, à la location d’un logement par un étudiant mais aussi, et surtout, un moyen de lutter contre les discriminations. Le nombre de contentieux serait, depuis, passé de plusieurs dizaines de milliers de cas par an à quelques dizaines.
Un aussi bon résultat est espéré dans le secteur bancaire où, là encore, le lieu de résidence de la caution pose problème ; cette fois pour l’obtention d’un prêt. Afin d’y remédier, Patrick Karam a fait intégrer un article de loi dans la LODEOM (Loi pour le développement économique des outre-mer), rendant illégal le refus de prêt bancaire lorsque la caution se trouve en Outre-mer. Mais la différenciation touche de nombreux domaines, dont celui de l’emploi. Des mesures ont donc également été prises dans ce secteur.
États Généraux dans l’Hexagone et promotion de l’Outre-mer
Patrick Karam a également été coordonateur des États généraux de l’Outre-mer dans l’Hexagone. Avec les États généraux "on peut aller beaucoup plus loin" a-t-il tenu à rappeler. "Cette grande consultation est la genèse d’une nouvelle société dont les contours seront dessinés par les populations de chacun des territoires concernés". D’ailleurs, ces États généraux ont permis d’entamer deux grands chantiers qu’il reste à achever. Ils concernent le sport et la visibilité. Il est notamment prévu de créer une agence pour la promotion de la culture et le rayonnement de l’Outre-mer. "C’est une très bonne idée, je vais la soutenir, elle pourra apporter un véritable plus" a affirmé le délégué.