Dans sa réponse aux observations formulées pendant l’enquête publique sur l’utilité des forages géothermiques, le Conseil Régional a balayé (page7 des annexes) les remarques faites sur les risques d’infiltation et de pollution des eaux. Pour mesurer la pertinence des précautions rassurantes de la Région, il suffit d’aller jeter un œil à l’oratoire Ste-Thérèse et de regarder les écoulements de gazole causés par un simple groupe électrogène d’appoint muni d’un réservoir de quelques dizaines de litres.
Le DOTEX du chantier de forage, (pour lequel le bureau du parc, y compris la SREPEN a donné un deuxième avis favorable en décembre 2008) annonce qu’il sera stocké sur le site 10 M3 de gazole + 5 bidons de 200 litres d’huile… Il y a donc, à juste titre, de quoi être inquiet. Mais là ou il y a de quoi être en colère, c’est lorsqu’on repense aux arguments avancés par le Parc national de la Reunion pour justifier son projet de navette payante: « les usagers « surfréquentent« , ils soulèvent de la poussière les quelques jours dans l’année où le temps est sec à la Plaine des Sables (et c’est pô bo) ».