
Le gouvernement ne cesse d'inventer de nouveaux impôts qui lui rapporteront quelques centaines de millions d'euros à chaque fois, en nous expliquant que les caisses sont vides et qu'il faut bien les remplir.
Dans le même temps, on apprenait hier que Ségolène Royal avait signé un accord avec la société chargée d'installer les portiques destinés à récolter l'Ecotaxe, accord au terme duquel l'Etat s'engage à lui verser un total de 839 millions d'euros. Oui, vous avez bien lu, 839 millions d'euros !
Grâce à l'effet démultiplicateur de l'emprunt, vous imaginez le nombre de logements sociaux, d'hôpitaux, de lignes de train ou de routes que l'on aurait pu construire? Ou d'impôts qu'on aurait pu supprimer?
Pour mémoire, l'objectif de l'Ecotaxe était de taxer la circulation des poids lourds (sur le réseau non soumis à péage), sur le principe du pollueur-payeur, et dans le but de financer des infrastructures de transports moins polluants, notamment des transports en commun. Le principe avait été négocié par le gouvernement Fillon en 2011, et voté à l'unanimité par l'ensemble des groupes politiques au Parlement. Il a suffi qu'en octobre et novembre 2013, les "bonnets rouges" bretons aient fait de l'écotaxe le symbole de leur révolte et aient détruit quelques portiques au cours de manifestations pour qu'ils obtiennent que le gouvernement décale sa mise en œuvre. Puis, après une reprise des manifestations en mars 2014, Ségolène Royal, qui vient de faire son entrée au gouvernement, veut enterrer le projet. Elle obtient de le revoir à la baisse et le rebaptise "péage de transit poids lourds". C'est encore trop et les transporteurs routiers menacent de bloquer le pays. Le 30 octobre, le gouvernement baisse son pantalon et se résout à faire une croix sur l'écotaxe.
On connait aujourd'hui le prix de cette reculade : 839 millions d'euros !!! Sans compter le manque à gagner des 2 milliards annuels que cette taxe aurait rapporté, entrainant de facto l'impossibilité de financer les projets structurants de la France de demain. Merci Ségolène, Manuel et François...
Dans le même temps, on apprenait hier que Ségolène Royal avait signé un accord avec la société chargée d'installer les portiques destinés à récolter l'Ecotaxe, accord au terme duquel l'Etat s'engage à lui verser un total de 839 millions d'euros. Oui, vous avez bien lu, 839 millions d'euros !
Grâce à l'effet démultiplicateur de l'emprunt, vous imaginez le nombre de logements sociaux, d'hôpitaux, de lignes de train ou de routes que l'on aurait pu construire? Ou d'impôts qu'on aurait pu supprimer?
Pour mémoire, l'objectif de l'Ecotaxe était de taxer la circulation des poids lourds (sur le réseau non soumis à péage), sur le principe du pollueur-payeur, et dans le but de financer des infrastructures de transports moins polluants, notamment des transports en commun. Le principe avait été négocié par le gouvernement Fillon en 2011, et voté à l'unanimité par l'ensemble des groupes politiques au Parlement. Il a suffi qu'en octobre et novembre 2013, les "bonnets rouges" bretons aient fait de l'écotaxe le symbole de leur révolte et aient détruit quelques portiques au cours de manifestations pour qu'ils obtiennent que le gouvernement décale sa mise en œuvre. Puis, après une reprise des manifestations en mars 2014, Ségolène Royal, qui vient de faire son entrée au gouvernement, veut enterrer le projet. Elle obtient de le revoir à la baisse et le rebaptise "péage de transit poids lourds". C'est encore trop et les transporteurs routiers menacent de bloquer le pays. Le 30 octobre, le gouvernement baisse son pantalon et se résout à faire une croix sur l'écotaxe.
On connait aujourd'hui le prix de cette reculade : 839 millions d'euros !!! Sans compter le manque à gagner des 2 milliards annuels que cette taxe aurait rapporté, entrainant de facto l'impossibilité de financer les projets structurants de la France de demain. Merci Ségolène, Manuel et François...