Le Conseil d’Etat a confirmé cet après-midi que les sept maires protestataires dans l’affaire de la fermeture des écoles qui devait avoir lieu demain ont l’obligation d’assurer le bon fonctionnement des écoles.
Le tribunal administratif s’était déjà prononcé contre cette action vendredi et les maires de Saint-Philippe, Saint-Pierre, Salazie,, Cilaos, Etang-Salé, Plaine-des-Palmistes et Bras-Panon avaient contesté cette décision.
Dans l’attente de la décision du Conseil d’Etat, Stéphane Fouassin, président de l’AMDR (Association des maires du département de La Réunion) avait déjà assuré hier que les écoles fonctionneraient normalement ce lundi 10 novembre, quelle que soit la décision du Conseil d’Etat. Mais il avait également ajouté que les maires se concerteraient pour se mettre d’accord sur un prochaine action.
Il le répète aujourd’hui: « Nous maintenons l’action au sein des mairies qui seront fermées demain et nous déciderons d’une prochaine action après le congrès des maires (de France, ndlr) pour une manifestation plus large à l’échelle nationale. Nous pouvons dire que nous avons en quelques sortes été les précurseurs ».
« Nous gardons en tête l’objectif de cette grève et nous demandons une table ronde avec le préfet afin de trouver d’autres financements pour minimiser les effets de la baisse des dotations de l’Etat », ajoute-t-il.
Les cantines, transports et l’ouverture des écoles devraient donc être assurés par le personnel communal dans toutes les écoles de l’île demain.