
Les mairies devront respecter la loi sur le service minimum dans les écoles, promulguée le 20 août, alors que beaucoup y sont hostiles. Le texte force les communes à mettre en place un service minimum dans les écoles fermées. Parmi les municipalités qui y sont farouchement opposées, la mairie de Saint-Denis. Dans les couloirs, on s’agite depuis plusieurs jours pour assurer cet accueil. Ericka Bareight, deuxième adjointe au maire de Saint-Denis, rappelle que le "service communal n’est pas habilité à gérer des enfants. Il est donc préférable que les parents prennent leur disposition pour garder leurs enfants". A Saint-Louis, le chargé de communication Jean-Yves Grondin a souhaité informer rapidement la population que les écoles seront fermées même si les services de la mairie fonctionnent : "40% du personnel de l’éducation nationale sera en grève demain. Nous ne pouvons pas assurer de service minimum mais le service communal sera à son poste. Je n’ai pas d’informations concernant cette loi, il devrait y avoir une convention signée entre l’éducation nationale et les mairies", a expliqué Jean-Yves Grondin, ajoutant que l’Etat doit prendre ses responsabilités: "ils coupent les petits contrats et demandent un service minimum". La grève de demain dans la fonction publique sera le premier test de ce service minimum d’accueil.