Revenir à la rubrique : Société

Ecole Estella Clain à St-Leu: Le ras-le-bol des parents face à un chantier interminable

Ils en ont marre. Les parents de l’école Estella Clain, à Saint-Leu, se désolent de voir que les travaux entamés en 2014 dans l’établissement scolaire ne sont toujours pas achevés. « Quand j’ai inscrit mon fils à l’époque, on m’avait assuré que deux ans plus tard il serait dans une école neuve », se souvient Marie-Josie Voltaire, membre […]

Ecrit par N.P – le lundi 03 juin 2019 à 14H57
Ils en ont marre. Les parents de l’école Estella Clain, à Saint-Leu, se désolent de voir que les travaux entamés en 2014 dans l’établissement scolaire ne sont toujours pas achevés.

« Quand j’ai inscrit mon fils à l’époque, on m’avait assuré que deux ans plus tard il serait dans une école neuve », se souvient Marie-Josie Voltaire, membre du comité de parents. Mais outre cet état inachevé, ce sont les nuisances causées aux enfants qui l’exaspère.

 

Le vendredi précédant la dernière rentrée scolaire, les parents ont reçu un mail de la mairie leur demandant de ne pas emmener leurs enfants. « Le lundi 20 mai 2019 est banalisé afin de permettre aux enseignants et au personnel communal de procéder à l’aménagement et au rangement des nouvelles salles de classes », lit-on dans ce courriel.

« Le bâtiment a été livré le 20 mai mais ce n’est pas terminé : les toilettes des filles ne sont pas commencées, la cour n’est pas prête, il y a plein de petits cailloux, dans les classes encore de la poussière de ciment, le parcours pour aller des classes à la cantines est en chantier… », énumère-t-elle. « Les finitions restent à faire. Et la partie ‘école maternelle-infirmerie-bureaux’ n’est toujours pas livrée ».

 

Selon la mère de famille, la démolition de l’ancien bâtiment est prévue pour le mois de juin. « Alors que les enfants seront en classe. Sachant que ça va occasionner du bruit et de la poussière », peste-t-elle encore. 

« On a demandé à ce que cette démolition soit repoussée aux vacances scolaires, mais on nous a dit que ce n’était pas possible ». 

Une situation d’autant plus agaçante que les parents restent dans le flou. « On court derrière la mairie pour avoir des infos. Alors que normalement quand il y a un problème ils doivent contacter le comité parents. En plus, les services ne communiquent pas entre eux ». 

« On est saturés, on voudrait que ça avance. Que les enfants n’aient plus à en souffrir », s’insurge pour finir la mère de famille, qui n’exclut pas un mouvement au niveau de la mairie si la situation ne s’arrange pas.

 

Ecole Estella Clain à St-Leu: Le ras-le-bol des parents face à un chantier interminable

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Découvrez les prix des carburants au 1er avril

Le prix du Gazole baisse de trois centimes au 1er avril. Celui du Sans plomb reste stable. Le soutien financier des collectivités permet aussi de maintenir le gel du prix de la bouteille de gaz à 15 euros.

Pas de remise gracieuse pour les 477.885 euros réclamés à l’ancien comptable public de la Région

L’affaire a semé le trouble chez les élus de la Région, ce jeudi matin. Alors que la majorité régionale avait choisi de s’abstenir, deux seules voix de l’opposition ont suffi pour faire échec à la demande de remise gracieuse de l’ancien payeur régional Ahmed Abdallah. Le frère de l’ancien DGS de la Région Mohamed Ahmed devra donc bien s’acquitter de la somme de 477.885 euros réclamée par la Cour des comptes.

Débrayage des préparateurs en pharmacie au CHOR

Une vingtaine de préparateurs en pharmacie hospitalière ont manifesté leur colère ce jeudi et ont pris part au mouvement de grogne nationale. Ils demandent notamment une révision des échelons et l’officialisation du diplôme d’État.