
(site: flickr.com)
Selon l'OMS (Organisation mondiale de la Santé), "le virus Ebola s’introduit dans la population humaine lors de contacts rapprochés avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques d’animaux infectés". Les animaux dit "à hauts risques" sont les chauves-souris frugivores, les petits et les grands singes, mais aussi les antilopes des bois ou encore le porc-épic qui peuvent tout aussi bien transmettre le virus s'ils sont malades.
La plupart de ces animaux se trouvent en Afrique, où l'épidémie fait des ravages avec plus de 1.000 morts depuis le début de l'année. Avant que cette fièvre hémorragique n'atteigne l'Homme, ce sont donc les animaux sauvages qui sont à l'origine de la transmission. Et il n'est pas exclu que d'autres animaux plus "domestiques" soient eux aussi contaminés.
La Réunion importe de la viande venant d'Afrique Australe, notamment de Namibie, du Swaziland et du Botswana. Selon Aymeric Lecouffe, chef de pôle sécurité et offre alimentaire à la DAAF Réunion, "ces zones ne sont pas concernées par l’épidémie". Qu'un Réunionnais soit infecté par le virus après avoir consommé de la viande importée depuis l'Afrique ne peut tout simplement "pas se produire", selon lui.
Zones éloignées et pas d'antécédents connus
Tout d'abord, "aux antipodes" de l'Afrique de l'Ouest, donc des régions contaminées, les usines agro-alimentaires qui produisent la viande importée à la Réunion "maîtrisent et respectent des normes et contrôles d'hygiène fixés par l'Union-Européenne", indique le chef de pôle. De plus, les zones de contact avec le virus, n'ont "pas la possibilité d'exporter de viande" et "sont déjà en quarantaine".
Aussi, la DAAF Réunion et l'ARS n'ont, à ce jour, connaissance d'aucun antécédent de transmission du virus par voie alimentaire. Aymeric Lecouffe souligne que "la maladie est commune à l'Homme, se transmet entre eux ou par des contacts directs avec des animaux vraiment infectés, via les fluides corporels". Même si un animal est suspecté d'être contaminé, le manger n'est pas reconnu comme un facteur de transmission.
Mesures préventives au cœur des zones à risque
L'ARS admet cependant que des mesures "à titre exclusivement préventif" ont été prises, au sein même des zones à risques. Il est déconseillé aux populations de ces zones de consommer de la "viande de brousse", c'est à dire des animaux sauvages, plus susceptibles d'être contaminés que les viandes d'élevages, comme le poulet.
La plupart de ces animaux se trouvent en Afrique, où l'épidémie fait des ravages avec plus de 1.000 morts depuis le début de l'année. Avant que cette fièvre hémorragique n'atteigne l'Homme, ce sont donc les animaux sauvages qui sont à l'origine de la transmission. Et il n'est pas exclu que d'autres animaux plus "domestiques" soient eux aussi contaminés.
La Réunion importe de la viande venant d'Afrique Australe, notamment de Namibie, du Swaziland et du Botswana. Selon Aymeric Lecouffe, chef de pôle sécurité et offre alimentaire à la DAAF Réunion, "ces zones ne sont pas concernées par l’épidémie". Qu'un Réunionnais soit infecté par le virus après avoir consommé de la viande importée depuis l'Afrique ne peut tout simplement "pas se produire", selon lui.
Zones éloignées et pas d'antécédents connus
Tout d'abord, "aux antipodes" de l'Afrique de l'Ouest, donc des régions contaminées, les usines agro-alimentaires qui produisent la viande importée à la Réunion "maîtrisent et respectent des normes et contrôles d'hygiène fixés par l'Union-Européenne", indique le chef de pôle. De plus, les zones de contact avec le virus, n'ont "pas la possibilité d'exporter de viande" et "sont déjà en quarantaine".
Aussi, la DAAF Réunion et l'ARS n'ont, à ce jour, connaissance d'aucun antécédent de transmission du virus par voie alimentaire. Aymeric Lecouffe souligne que "la maladie est commune à l'Homme, se transmet entre eux ou par des contacts directs avec des animaux vraiment infectés, via les fluides corporels". Même si un animal est suspecté d'être contaminé, le manger n'est pas reconnu comme un facteur de transmission.
Mesures préventives au cœur des zones à risque
L'ARS admet cependant que des mesures "à titre exclusivement préventif" ont été prises, au sein même des zones à risques. Il est déconseillé aux populations de ces zones de consommer de la "viande de brousse", c'est à dire des animaux sauvages, plus susceptibles d'être contaminés que les viandes d'élevages, comme le poulet.