Le virus Ebola pourrait se propager « comme un feu de forêt » en Afrique de l’Ouest, préviennent les États-Unis. L’épidémie a déjà tué 672 personnes sur 1.201 cas recensés, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). C’est la pire épidémie de l’Histoire depuis la découverte du virus.
L’épidémie s’est d’abord déclarée en Guinée où l’OMS a comptabilisé 427 cas dont 319 mortels. Mais depuis, l’OMS a indiqué que la situation « s’est stabilisée dans certaines régions » du pays.
Le virus Ebola a ensuite touché le Libéria et la Sierra Leone. Dans le premier pays cité, l’OMS a recensé 249 cas, dont 129 mortels. Pour tenter d’enrayer la propagation du virus, le pays a fermé ses frontières. Dans le pays, deux Américains, dont un médecin, ont été contaminés.
En Sierra Leone, « nouvel épicentre de l’épidémie » selon Médecins sans frontières (MSF), 525 cas d’Ebola ont été découverts dont 224 mortels, surtout dans l’Est du pays. L’épidémie n’a pas épargné le seul spécialiste en fièvres hémorragiques du pays, Sheik Umar Khan, qui est décédé hier de la maladie.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les sécrétions, les tissus de personnes ou d’animaux infectés ou encore l’air expiré. Son taux de mortalité peut aller de 25 à 90% chez l’homme et aucun vaccin homologué contre le virus n’a encore été trouvé.