"Les évènements climatiques qui ont touché notre Ile en ce débuté d’année nous rappellent combien La Réunion est vulnérable". Quelques semaines après le passage de Berguitta, Huguette Bello, Olivier Hoarau et Emmanuel Séraphin ont donné ce dimanche une conférence de presse pour évoquer la problématique de l’eau. L'occasion pour le PLR de dénoncer le "peu d’anticipation" et le "manque de vision à long terme" face aux changements climatiques et aux spécificités géologiques de l’Ile.
"52 % des Réunionnais n’ont pas accès à une eau potable", indique pour commencer Emmanuel Séraphin, le secrétaire général du parti. Ces Réunionnais ont accès à "une eau du robinet qui n’est pas suffisamment traitée, entrainant des risques sanitaires non négligeables pour la santé publique", poursuit le conseiller municipal d'opposition de Saint-Paul.
"Parmi eux, 5% connaissent un risque microbiologique avéré, comme à Bras Panon, à Saint-Benoît, à Cilaos ou encore à Salazie", précise-t-il, soulignant que le directeur général de l’ARS OI lui-même s’était indigné d’un "risque inacceptable pour un département français". La "pollution croissante" des captages, comme à Pierrefond, à Cambaie ou à Dos d’Ane, est aussi pointée du doigt. Dans le détail, le PLR évoque "111 réseaux d'eau non conformes" sur les 179 que compte notre île.
Le renoncement aux incinérateurs salué
Si la qualité fait grandement défaut, il n'est pas possible d'en dire autant de la quantité, La Réunion détenant des records en matière de pluviométrie, avec des épisodes de fortes pluies fréquents et dangereux. "À des degrés divers, dans chaque commune, les 750 ravines constituent à l’arrivée d’un cyclone une menace potentielle", considère le PLR.
Si le Département a identifié 35 radiers à supprimer en priorité, le parti déplore : "5 millions d’euros seront consacrés en 2018 pour la reconstruction de 12 radiers sur les 150 encore submersibles de sa compétence". Et de souligner : "Toutes les dernières victimes des cyclones ont perdu la vie en tentant de franchir un radier".
Également évoqué lors de cette conférence de presse, le renoncement du président Didier Robert aux incinérateurs. Une décision saluée par le PLR, qui la juge "salutaire pour notre environnement et l’économie circulaire de La Réunion", rappelant notamment que les incinérateurs rejettent des déchets toxiques pouvant présenter des risques pour la santé.
Le parti attend désormais que Didier Robert concrétise sa nouvelle position par une modification du Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets en y incluant l’objectif zéro déchet en 2030.
"52 % des Réunionnais n’ont pas accès à une eau potable", indique pour commencer Emmanuel Séraphin, le secrétaire général du parti. Ces Réunionnais ont accès à "une eau du robinet qui n’est pas suffisamment traitée, entrainant des risques sanitaires non négligeables pour la santé publique", poursuit le conseiller municipal d'opposition de Saint-Paul.
"Parmi eux, 5% connaissent un risque microbiologique avéré, comme à Bras Panon, à Saint-Benoît, à Cilaos ou encore à Salazie", précise-t-il, soulignant que le directeur général de l’ARS OI lui-même s’était indigné d’un "risque inacceptable pour un département français". La "pollution croissante" des captages, comme à Pierrefond, à Cambaie ou à Dos d’Ane, est aussi pointée du doigt. Dans le détail, le PLR évoque "111 réseaux d'eau non conformes" sur les 179 que compte notre île.
Le renoncement aux incinérateurs salué
Si la qualité fait grandement défaut, il n'est pas possible d'en dire autant de la quantité, La Réunion détenant des records en matière de pluviométrie, avec des épisodes de fortes pluies fréquents et dangereux. "À des degrés divers, dans chaque commune, les 750 ravines constituent à l’arrivée d’un cyclone une menace potentielle", considère le PLR.
Si le Département a identifié 35 radiers à supprimer en priorité, le parti déplore : "5 millions d’euros seront consacrés en 2018 pour la reconstruction de 12 radiers sur les 150 encore submersibles de sa compétence". Et de souligner : "Toutes les dernières victimes des cyclones ont perdu la vie en tentant de franchir un radier".
Également évoqué lors de cette conférence de presse, le renoncement du président Didier Robert aux incinérateurs. Une décision saluée par le PLR, qui la juge "salutaire pour notre environnement et l’économie circulaire de La Réunion", rappelant notamment que les incinérateurs rejettent des déchets toxiques pouvant présenter des risques pour la santé.
Le parti attend désormais que Didier Robert concrétise sa nouvelle position par une modification du Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets en y incluant l’objectif zéro déchet en 2030.