Le groupe EDF a dévoilé aujourd’hui son bilan énergétique 2014. Une année où la production totale d’électricité s’est chiffrée à 2 857 193 MWh pour plus de 44,6 millions d’euros investis dans le réseau électrique de l’île.
L’an dernier, la croissance de la consommation d’électricité dans le département a été modérée avec 1,78% de croissance, un chiffre néanmoins supérieur à 2013. Le groupe énergétique a procédé à 4.700 nouveaux raccordements alimentant 8.013 nouveaux clients.
Le charbon (42,4%) et le diesel (24,4%) restent les deux principaux types d’énergie les plus utilisés pour produire de l’électricité issue des centrales thermiques, dont la production totale en 2014 a été de 1 210 499 MWh. La part des énergies renouvelables ENR, elle, continue à grimper pour se fixer à 33%.
Parmi ces énergies renouvelables, on distingue les énergies renouvelables garanties qui sont stockables (comme l’énergie hydraulique, la biomasse, la bagasse, le biogaz et l’énergie de la mer), des énergies renouvelables intermittentes dont le niveau de production ne dépend que de la ressource disponible à chaque instant (le photovoltaïque et l’éolien).
Malgré une année 2014 marquée par la très forte sécheresse qui a frappé l’île, EDF se félicite du bon fonctionnement du parc hydraulique réunionnais, l’un des plus développés et plus importants de France. La production hydroélectrique sur l’ensemble du territoire a été de 424.760 MWh, soit près de 15% du mix électrique.
La bagasse, deuxième source d’énergie renouvelable de l’île, qui se substitue en partie à la production charbon pendant la campagne sucrière, a produit 251.206 MWh d’électricité.
Le photovoltaïque n’est pas en reste et a poursuivi son développement pour atteindre 235.944 MWh, soit une hausse de plus de 5 % par rapport à 2013.
Concernant l’éolien et la biomasse, leur part dans le mix énergétique réunionnais reste faible (0,5% chacun) avec une production de 15.684 MWh pour le premier et 13.142 MWh pour la seconde.