Comme l’affirment ce mercredi Libération et Le Figaro, l’État ne devrait pas reconduire Henri Proglio à la tête d’EDF.
Le départ annoncé d’Henri Proglio, nommé en 2009 à la tête du géant de l’énergie, est une surprise au vu de son bilan relativement positif. En effet, l’entreprise avait un chiffre d’affaires en 2013 de 75,6 milliards d’euros, un résultat net de 3,5 milliards d’euros (+7,4%), un excédent brut d’exploitation de 16,8 milliards (+4,7%) et 543 millions d’euros de budget R&D.
De plus, EDF vient de décrocher un contrat portant sur la construction de deux réacteurs de troisième génération EPR dans le Somerset, en Grande-Bretagne. Le projet est estimé à quelque 19 milliards d’euros.
Pour l’heure, ni Le Figaro ni Libération n’avancent de nom pour le successeur d’Henri Proglio.
Mais parmi les candidats supposés figurent Philippe Varin (ancien président de PSA), Martin Vial (ancien PDG de La Poste, Laurence Parisot (ex-patronne du Medef), Guillaume Pépy (SNCF), Jean-Pierre Clamadieu (PDG de Solvay), Vincent de Rivaz (patron d’EDF au Royaume-Uni) ou encore Thierry Breton (Atos).
Comme l’écrit Le Figaro, « Henri Proglio était réputé figurer en tête de liste des ‘têtes à faire tomber’ de François Hollande après son élection. Il s’est finalement maintenu, mais demeure un symbole de la précédente législature pour une partie de la gauche ».