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E. Fruteau alerte Fillon sur la fin programmée des zones franches urbaines

Au 31 décembre 2011, le dispositif de zone franche urbaine (ZFU) ne sera pas reconduit. Dans un courrier adressé à François Fillon, Éric Fruteau met en garde contre une fin du dispositif dont les conséquences seraient fâcheuses sur l'emploi.

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 21 juillet 2011 à 17H36

 

Éric Fruteau, président de l’intercommunalité des villes de l’Est, la CIREST, s’adresse, par l’intermédiaire d’un courrier en date du 21 juillet 2011 au Premier Ministre François Fillon.

L’élu saint-andréen alerte le gouvernement sur la non-reconduction du dispositif des zones franches urbaines (ZFU), pourvoyeur d’activités et donc d’emplois dans un bassin Est encore plus en demande qu’ailleurs.

Un bilan flatteur comme argument de poids

"La mise en place du dispositif ZFU a permis d’accélérer la création d’entreprises" sur nos territoires, écrit Éric Fruteau à l’attention de François Fillon. En tout, ce sont 1.545 entreprises qui ont été créées sur la période 2006/2010, soit une moyenne de plus de 50% par rapport à l’année de référence 2005. Des créations qui sont essentiellement venues des secteurs de l’alimentation, du bâtiment et des services.

"Notre inquiétude est d’autant plus grande que la situation économique reste très préoccupante sur le bassin Est", poursuit-il. A titre d’exemple, l’élu prend à témoin les quelques 21.600 salariés de l’Est qui ne représentent, au niveau départemental , que 10% de l’emploi salarié réunionnais, faisant de la micro-région Est la moins attractive économiquement.

"La disparition de ce dispositif ne permettra pas d’atteindre l’objectif initial du gouvernement de mettre fin aux situations d’inégalité des chances et aux discriminations dont sont victimes les populations des quartiers difficiles, particulièrement les jeunes. Ces situations de précarité restent malheureusement encore très présentes sur le territoire de la CIREST".

Pour information, les possibilités de ZFU avaient été rendues possibles à la suite de la loi sur l’égalité des chances de 2006.

A la Réunion, ce dispositif d’exonération des charges sociales et fiscales a concerné notamment trois communes de la CIREST : Saint-André, Saint-Benoît et Bras-Panon.

 

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