Le chef de file de l’opposition municipale de Sainte-Suzanne, Daniel Alamélou, a tenu à réagir aux [dysfonctionnements pointés du doigt par des syndicats dans la gestion du personnel de la Cinor]urlblank:http://www.zinfos974.com/Malaise-social-a-la-Cinor-Trois-syndicats-tirent-la-sonnette-d-alarme_a63988.html (Communauté intercommunale du Nord de la Réunion). Ces derniers ont en effet écrit un courrier en forme d’ultimatum au président de la CInor, Maurice Gironcel, par ailleurs maire de Sainte-Suzanne.
Pour Daniel Alamélou, « ces gros dysfonctionnements qui sont dénoncés aujourd’hui par les syndicats sont exactement le reflet de ce qui se passe à Sainte-Suzanne. Maurice Gironcel fait la même chose dans la commune et je dénonce ça depuis qu’il est arrivé à la mairie ». Le conseiller municipal d’opposition estime que Maurice Gironcel « ne maîtrise plus rien ». Pour lui, « c’est son cabinet qui décide pour lui à Sainte-Suzanne« .
Pour étayer ses propos, Daniel Alamélou souligne qu’il y a eu « des chasses aux sorcières » parmi le personnel communal de Sainte-Suzanne. Et critique la gestion effectuée par l’édile de la commune. D’après lui, « l’évaluation sur le suivi de carrière du personnel est complètement en dehors du respect des règles » et le maire et son entourage feraient subir à son personnel « des pressions et du chantage politique en vue des élections qui arrivent« .
Revenant sur la situation à la Cinor, Daniel Alamélou souligne que dans cette intercommunalité, « des personnes ont été embauchées récemment à l’extérieur de la Cinor (au Tampon, à Saint-André, à Petite-Ile..). Ce sont des personnes qui ont une démarche politique, alors que normalement, un président de la Cinor doit d’abord regarder les « cinoriennes » et les « cinoriens »« .
« Je demande à mes collègues de Sainte-Marie et de Saint-Denis de la Cinor, de monter au créneau, de regarder ce dossier là de très près avant que les choses n’aillent plus mal. L’ultimatum est lancé. Le président de la Cinor est lui même un ancien syndicaliste. Pour un ancien syndicaliste, qui ne respecte pas les droits des agents, il peut rendre son tablier« , conclut Daniel Alamélou.