Le potentiel de la ville de Saint-Denis n’est pas utilisé voire sous-évalué.
L’animation culturelle et artistique est en sommeil particulièrement la nuit et le dimanche. Les Dionysiens aimant la fête comme beaucoup de Réunionnais, préfèrent se rendre dés le vendredi ou le samedi à Saint-Pierre, à Saint-Gilles, à Saint-Leu pour boire un verre, danser, s’amuser.
Ne parlons pas de se restaurer le dimanche. A quelques exceptions près, les restaurants sont fermés.
La cité des Arts qui est une belle structure, est sous-utilisée faute sans doute d’une véritable promotion et d’un manque de communication.
Le week-end, pendant les vacances, notre belle ville s’endort pour se réveiller le lundi avec le boulot, les embouteillages, la recherche d’une place de parking.
Sous le mandat de la municipalité actuelle, Saint-Denis demeure un LENDORMI qui a perdu ses couleurs. La ville semble s’être figée. Au Barachois, le temps s’est arrêté. Symboles malheureux de cet immobilisme, du manque de créativité, d’innovation citons le pôle océan qui loin de se tourner vers la mer, lui tourne le dos, la prison Juliette Dodu qui se lézarde de plus en plus tous les jours, le parc de la Trinité où la promenade d’un chien en laisse est interdite, le mail du Chaudron en piteux état qui devrait faire l’objet d’une belle place arborée avec des jeux d’eau …
Permettre le travail le dimanche après-midi, ouvrir les commerces plus tard, créer des lieux de rencontre, de convivialité intergénérationnelle c’est en grande partie, redonner vie à notre ville qui se meurt.
Mieux vivre, mieux vivre ensemble, participer chacun à son niveau à rendre Saint-Denis plus attractif, plus beau, plus animé, plus accueillant, davantage sécurisé, c’est ensemble que nous tous transformerons cette ville « qui le vaut bien !».
Il faut réveiller et surtout redonner ses couleurs à « SAINT-DENIS L’ENDORMI » que l’équipe municipale actuelle a anesthésié.