
Il est des drames dont on parle peu mais qui n'en sont pas moins poignants pour celles et ceux qui les vivent. Celui qui se déroule à la cité scolaire du Butor depuis plusieurs semaines en est un.
Ce qu'on appelle la cité scolaire du Butor, ce sont en fait trois établissements : le lycée Leconte de Lisle, le lycée Lislet Geoffroy et le lycée Rontaunay. Chacun de ces établissements est dirigé par un proviseur, assisté de deux adjoints. Chaque proviseur a autorité sur son établissement. Mais cette cité comprend également un internat, des logements de fonction pour l'ensemble des personnels logés de ces différents établissements et des espaces et des bâtiments communs. Ces espaces communs sont sous la responsabilité d'un des proviseurs. En l'espèce ici celui du Lycée Leconte de Lisle.
Sur cet espace commun, il y a un manguier qui a le bon gôut depuis des années, à la même période, d'offrir des mangues à profusion. Et alors, me direz-vous? Et bien justement c'est là que se noue le drame. Car si jusqu'ici la production de ce manguier ne posait aucun problème et faisait le contentement de l'un ou l'autre des personnels logés, voire des nombreux agents de cette cité qui, au fil de leurs envies ou de leurs besoins culinaires cueillaient de quoi avoir un bon rouguail, depuis l'arrivée l'année dernière de la nouvelle proviseure du lycée Lislet Geoffroy, les choses ont pris une toute autre tournure.
La proviseure de ce lycée s'est mise en tête de privatiser ce manguier, et a décidé de s'opposer à ce que tout personnel de la Cité puisse cueillir des mangues. Et comme de surcroit elle a, de son bureau et de son appartement de fonction, vue sur ce manguier toute personne s'approchant du manguier et voulant cueillir quelques fruits, la voit débouler en furie et s'y opposer. En fin de journée, quand l'heure du repas approche mais aussi en pleine heure de bureau quand tel résident qui n'est pas en activité décide d'aller chercher quelques mangues. A croire que dans ces heures de bureau notre proviseure a fait de la surveillance de ce manguier son activité première.
Ces derniers semaines plusieurs drames se sont ainsi déroulés où on est passé des interpallations orales, aux ordres, des ordres aux sommations, des sommations aux menaces, des menaces aux injures. Et il y a quelques jours, on a failli en venir aux mains. Tout cela bien évidemment au vu et su de tous: personnels résidents, agents au travail et élèves.
Mais la présentation de ce drame serait bien incomplète si on ne mentionnait le nombre de coups de fils incalculables et de courriers également nombreux échangés entre cette proviseure et le proviseur de la Cité car dans les dernières manifestations, le fautif est un personnel du lycée Leconte de Lisle.
Ce drame, qui est pris avec tout le sérieux qui faut, a déja suscité plusieurs réunions mais aucune solution satisfaisante n'a encore été trouvée pour dénouer ce conflit. La venue d'un médiateur a été envisagée, on parle même de la descente des responsables du rectorat spécialistes de la gestion de crise, comme a égalemment été évoquée la récolte de toute la production et son partage en parts égales pour chacun des établissements.
Une idée qui ne fait pas consensus car les établissements n'ont pas le même statut, ni la même ancienneté et que le partage devrait selon certains pouvoir tenir compte de ces caractérisques.
En clair le drame s'intensifie et les débordements sont à craindre tant les protagonistes sont à cran.
Si vous avez une idée, on serait heureux de pouvoir la relayer.
Une idée pour le devenir de ces mangues évidemment et non des subalternes questions sur les problèmes des établissements du secondaire à la Réunion qui font accessoirement l'actualité, surtout en cette fin de semestre.
Qui a dit que l'Ecole est à refonder? A mon avis, ce sont plutôt certains personnels qu'il conviendrait avant tout de refonder...
Ce qu'on appelle la cité scolaire du Butor, ce sont en fait trois établissements : le lycée Leconte de Lisle, le lycée Lislet Geoffroy et le lycée Rontaunay. Chacun de ces établissements est dirigé par un proviseur, assisté de deux adjoints. Chaque proviseur a autorité sur son établissement. Mais cette cité comprend également un internat, des logements de fonction pour l'ensemble des personnels logés de ces différents établissements et des espaces et des bâtiments communs. Ces espaces communs sont sous la responsabilité d'un des proviseurs. En l'espèce ici celui du Lycée Leconte de Lisle.
Sur cet espace commun, il y a un manguier qui a le bon gôut depuis des années, à la même période, d'offrir des mangues à profusion. Et alors, me direz-vous? Et bien justement c'est là que se noue le drame. Car si jusqu'ici la production de ce manguier ne posait aucun problème et faisait le contentement de l'un ou l'autre des personnels logés, voire des nombreux agents de cette cité qui, au fil de leurs envies ou de leurs besoins culinaires cueillaient de quoi avoir un bon rouguail, depuis l'arrivée l'année dernière de la nouvelle proviseure du lycée Lislet Geoffroy, les choses ont pris une toute autre tournure.
La proviseure de ce lycée s'est mise en tête de privatiser ce manguier, et a décidé de s'opposer à ce que tout personnel de la Cité puisse cueillir des mangues. Et comme de surcroit elle a, de son bureau et de son appartement de fonction, vue sur ce manguier toute personne s'approchant du manguier et voulant cueillir quelques fruits, la voit débouler en furie et s'y opposer. En fin de journée, quand l'heure du repas approche mais aussi en pleine heure de bureau quand tel résident qui n'est pas en activité décide d'aller chercher quelques mangues. A croire que dans ces heures de bureau notre proviseure a fait de la surveillance de ce manguier son activité première.
Ces derniers semaines plusieurs drames se sont ainsi déroulés où on est passé des interpallations orales, aux ordres, des ordres aux sommations, des sommations aux menaces, des menaces aux injures. Et il y a quelques jours, on a failli en venir aux mains. Tout cela bien évidemment au vu et su de tous: personnels résidents, agents au travail et élèves.
Mais la présentation de ce drame serait bien incomplète si on ne mentionnait le nombre de coups de fils incalculables et de courriers également nombreux échangés entre cette proviseure et le proviseur de la Cité car dans les dernières manifestations, le fautif est un personnel du lycée Leconte de Lisle.
Ce drame, qui est pris avec tout le sérieux qui faut, a déja suscité plusieurs réunions mais aucune solution satisfaisante n'a encore été trouvée pour dénouer ce conflit. La venue d'un médiateur a été envisagée, on parle même de la descente des responsables du rectorat spécialistes de la gestion de crise, comme a égalemment été évoquée la récolte de toute la production et son partage en parts égales pour chacun des établissements.
Une idée qui ne fait pas consensus car les établissements n'ont pas le même statut, ni la même ancienneté et que le partage devrait selon certains pouvoir tenir compte de ces caractérisques.
En clair le drame s'intensifie et les débordements sont à craindre tant les protagonistes sont à cran.
Si vous avez une idée, on serait heureux de pouvoir la relayer.
Une idée pour le devenir de ces mangues évidemment et non des subalternes questions sur les problèmes des établissements du secondaire à la Réunion qui font accessoirement l'actualité, surtout en cette fin de semestre.
Qui a dit que l'Ecole est à refonder? A mon avis, ce sont plutôt certains personnels qu'il conviendrait avant tout de refonder...