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Drame au Maniron : La mairie affirme qu’il n’y a pas eu enlèvement d’andains

Suite au drame survenu hier, un jeune couple ayant péri dans une coulée de boue au Maniron, une enquête de gendarmerie est ouverte pour déterminer les causes de l’accident. Les gendarmes sont venus ce matin chercher en mairie de l’Etang-Salé des documents concernant le terrain incriminé. Interrogé, le service d’urbanisme de la mairie de l’Etang-Salé […]

Ecrit par B.A – le mercredi 25 avril 2018 à 18H25

Suite au drame survenu hier, un jeune couple ayant péri dans une coulée de boue au Maniron, une enquête de gendarmerie est ouverte pour déterminer les causes de l’accident. Les gendarmes sont venus ce matin chercher en mairie de l’Etang-Salé des documents concernant le terrain incriminé.

Interrogé, le service d’urbanisme de la mairie de l’Etang-Salé nous affirme que, contrairement à la rumeur, aucun enlèvement d’andains n’a eu lieu autour de la maison dévastée. Le directeur de l’urbanisme, Willy Floriant, évoque la possibilité de travaux de terrassement sur un terrain agricole environnant, mais rappelle que les précipitations exceptionnelles depuis fin décembre ont gorgé d’eau toutes les terres de l’île.

Une réunion se tiendra, sans doute dans le courant de cette semaine, en sous-préfecture, afin de déterminer la cause de la tragédie, et l’origine exacte des tonnes de boue qui se sont déversées sur la maison que louaient les deux jeunes gens. A cette réunion se rendront les services de la mairie de l’Etang-Salé, le maire Jean-Claude Lacouture, les gendarmes chargés de l’enquête, la DEAL, le Bureau de Recherche Géologique et Minières (bureau d’étude de l’Etat), ainsi que la police municipale.

La maison avait un permis de construire, et fut érigée en 2004. Le Plan de Prévention des Risques (PPR) naturels relatifs aux inondations et mouvements de terrain a été validé en janvier 2016 par la préfecture, soit après la construction de la case en bois sous tôle. Ce PPR classe le terrain en « risque moyen » pour les mouvements de terrain. 

Sur ce terrain, situé en lisière de la zone constructible actuelle, le propriétaire habite une seconde maison, à environ 10 mètres en-dessous de la maison détruite. Il est probable qu’il devra quitter les lieux, car un arrêté municipal d’évacuation et d’interdiction d’occupation des lieux sera très vite pris, afin d’éviter tout nouveau drame. Des travaux seront nécessaires pour sécuriser les lieux, qui seront à la charge du propriétaire. Celui-ci sera relogé par la municipalité, qui prendra en charge son loyer durant 6 mois, via le CCAS, comme le prévoit la loi.

A ce stade, il est impossible d’affirmer quoi que ce soit quant à la provenance de la coulée de boue fatale, l’enquête déterminera les responsabilités.

 

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