Ce nouveau drame nous rappelle combien les violences conjugales restent prégnantes dans notre société réunionnaise. Des actes que l’association « Osons Réagir » ne peut accepter comme une fatalité. Des violences que notre société ne saurait cautionner. Alors que cette année, la lutte contre les violences faites aux femmes a été érigée en Grande Cause Nationale, nous constatons que ces faits continuent à se multiplier. Tous les jours nous déplorons dans la presse locale des atteintes envers les femmes entraînant des mutilations irréversibles.
Faut-il rappeler qu’aucune personne n’a le droit de vie ou de mort sur une autre. Faut-il à nouveau rappeler qu’il n’y aura pas d’égalité entre les femmes et les hommes si ces violences ne sont pas éradiquées. Plus que jamais ce combat doit être un combat collectif. Les discours doivent laisser la place aux mesures radicales et efficaces.
Notre association rappelle la nécessité d’amplifier les moyens financiers consacrés à la lutte contre les violences. Elle demande la mise en place systématique d’un suivi psychologique des auteurs de violences pour éviter la récidive. Enfin, elle souhaite la création de structures dédiées aux hommes violents pour faciliter l’application de la loi relative à l’éviction du conjoint violent.
Monique ORPHE
2ème adjointe déléguée au Chaudron
Présidente de l’Association Osons Réagir