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Don d’organes : Et vous, vous décidez quoi ?

C'était hier la journée mondiale du don d'organes. Deux possibilités s'offrent à chacun de nous : Faire ou ne pas faire don de nos organes après notre mort. Une décision personnelle qu'il convient absolument de faire connaître à nos proches. "Que mi donn', Que mi donn'pa, tout ma famille i koné"...

Ecrit par zinfos974 – le mardi 18 octobre 2011 à 08H30

C’était hier la journée mondiale du don d’organes, l’occasion pour les centres hospitaliers de se mobiliser pour informer. Chaque année, plus de 4.500 greffes d’organes sont réalisées en France. Malheureusement, ces nombreuses greffes ne sont pas suffisantes pour satisfaire toutes les personnes qui attendent un greffon.

Dans la plupart des cas, 90% des donneurs sont des personnes décédées à l’hôpital. Pour que le prélèvement d’un organe soit possible, il faut que le donneur soit dans un état de mort encéphalique, c’est-à-dire que le cerveau soit mort mais les organes vitaux comme les reins, les poumons ou le cœur maintenus en vie par les techniques de réanimation modernes.

Concrètement, ces cas de figures sont relativement rares, ce qui limite les opportunités de prélèvements et donc de greffes…

« Pour sauver des vies, il faut l’avoir dit »

En outre, même lorsque le prélèvement est possible, le vrai problème auquel est confronté le personnel médical concerne le volonté du défunt de faire don, ou pas, de ses organes. « Pour sauver des vies, il faut l’avoir dit » souligne le slogan de l’agence de la biomédecine.

Trop souvent, les familles des défunts ne connaissent pas le choix de leur proche disparu brutalement et se trouvent confrontés à un cas de conscience, d’autant qu’il faut prendre une décision dans la précipitation.

La nécessité d’informer ses proches est d’autant plus importante que légalement « celui qui de son vivant ne s’est pas clairement opposé est considéré comme donneur d’organes  » explique Joëlle de Boisvilliers, infirmière au sein de la coordination hospitalière des dons d’organes et de tissus au GHSR de Saint-Pierre.

Carte de donneur d’Organes et de Tissus ou Formulaire d’inscription au registre national des refus

Dès lors, deux possibilités s’offrent à chacun de nous. Selon nos convictions, nos sensibilités et nos croyances, nous pouvons décider de donner ou pas nos organes après notre mort. Encore faut-il faire l’effort d’exprimer et de faire entendre notre désir. Pour, cela, il existe une carte de donneur qu’il faut remplir lorsqu’on est pour le don d’organes et de tissus. Mais ce n’est pas suffisant. Pour aller au bout de la démarche, il faut absolument en informer ses proches…

Pour ceux qui s’opposent au don de leurs organes, il est préférable alors de remplir le formulaire d’inscription au registre national des refus. Ce registre est systématiquement consulté avant un éventuel prélèvement. Il permet ainsi de respecter les volontés du défunt.

 

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