Le préfet de La Réunion a commenté la vive réaction de Younouss Omarjee. Le député européen s’estimait catalogué à la manière dont il a avait été invité à participer ce 29 janvier en préfecture à une réunion de travail sur la prévention de la radicalisation islamique. A entendre le député, c'est son appartenance supposée à la religion musulmane qui lui aurait valu cette invitation, plus que pour ses fonctions politiques. Le préfet lui répond.
"Ce n’est pas à la préfecture de déterminer qui est musulman. On a reçu la liste des personnes à inviter du Conseil réunionnais du culte musulman", indique pour la défense de son service du protocole Dominique Sorain, visiblement troublé par cette critique émanant d'un parlementaire peu coutumier des coups de gueule.
"Je peux comprendre la réaction du député européen", a néanmoins ajouté Dominique Sorain. Le préfet n’avait d’autre explication que ce qu’il a fini par répéter à au moins trois reprises : "il n’appartient pas à la préfecture de déterminer qui est musulman, ou qui est catholique,…car je n’en ai aucune idée !"
"Ce n’est pas à la préfecture de déterminer qui est musulman. On a reçu la liste des personnes à inviter du Conseil réunionnais du culte musulman", indique pour la défense de son service du protocole Dominique Sorain, visiblement troublé par cette critique émanant d'un parlementaire peu coutumier des coups de gueule.
"Je peux comprendre la réaction du député européen", a néanmoins ajouté Dominique Sorain. Le préfet n’avait d’autre explication que ce qu’il a fini par répéter à au moins trois reprises : "il n’appartient pas à la préfecture de déterminer qui est musulman, ou qui est catholique,…car je n’en ai aucune idée !"