
Les surveillants pénitentiaires dénoncent un manque de sécurité. En effet, plusieurs agents ont été agressés par des détenus lundi. Les surveillants demandent d’ailleurs "le transfert immédiat des différents protagonistes". Selon les surveillants de l'établissement, les tensions sont grandissantes et l'agression de lundi étaient "du jamais vu".
"Cela va faire 24 ans que je fais ce métier et c’est la première fois que je vois une telle violence envers le personnel" explique Fred Vincent Sully, surveillant pénitentiaire.
Les projections de colis en cause
Il y a, selon le personnel, un besoin de sécurisation de l’établissement grâce à des filets anti-projection, des caméras dans les chemins de rondes, des renforts de police et des rondes pénitentiaires véhiculées.
"Depuis deux semaines, vu le nombre colis qui sont projetés sur les cours de promenades, ça crée une tension. Cela ne fait qu’empirer. C’est une pratique à stopper dès maintenant. Les détenus reçoivent le l’alcool, de la drogue et des médicaments" témoigne Fred Vincent Sully.
"Des détenus de plus en plus jeunes, plus revendicatifs et agressifs"
L’intersyndicale réclame également des brouilleurs de téléphones portables, le remplacement des 11 postes vacants, la mise ne place d’un audit de sécurité et un "véritable dialogue sur la gestion de la détention et du rôle du surveillant".
Gilles Fontaine, secrétaire local FO, précise qu'il y a environ 540 détenus à Domenjod et 180 surveillants. "La population pénale évolue. La mentalité des détenus change, explique-t-il, ils sont de plus en plus jeunes, plus revendicatifs et agressifs. La grande majorité des détenus sont des récidivistes."
Pour le moment, les surveillants n’ont pas encore trouvé d’armes sur les détenus. Mais la projection de colis s’intensifie et le personnel craint une montée en puissance. Selon eux, rien n’est vraiment mis en place pour sécuriser le périmètre de la prison.
"Cela va faire 24 ans que je fais ce métier et c’est la première fois que je vois une telle violence envers le personnel" explique Fred Vincent Sully, surveillant pénitentiaire.
Les projections de colis en cause
Il y a, selon le personnel, un besoin de sécurisation de l’établissement grâce à des filets anti-projection, des caméras dans les chemins de rondes, des renforts de police et des rondes pénitentiaires véhiculées.
"Depuis deux semaines, vu le nombre colis qui sont projetés sur les cours de promenades, ça crée une tension. Cela ne fait qu’empirer. C’est une pratique à stopper dès maintenant. Les détenus reçoivent le l’alcool, de la drogue et des médicaments" témoigne Fred Vincent Sully.
"Des détenus de plus en plus jeunes, plus revendicatifs et agressifs"
L’intersyndicale réclame également des brouilleurs de téléphones portables, le remplacement des 11 postes vacants, la mise ne place d’un audit de sécurité et un "véritable dialogue sur la gestion de la détention et du rôle du surveillant".
Gilles Fontaine, secrétaire local FO, précise qu'il y a environ 540 détenus à Domenjod et 180 surveillants. "La population pénale évolue. La mentalité des détenus change, explique-t-il, ils sont de plus en plus jeunes, plus revendicatifs et agressifs. La grande majorité des détenus sont des récidivistes."
Pour le moment, les surveillants n’ont pas encore trouvé d’armes sur les détenus. Mais la projection de colis s’intensifie et le personnel craint une montée en puissance. Selon eux, rien n’est vraiment mis en place pour sécuriser le périmètre de la prison.

"C’est la première fois que je vois une telle violence" témoigne Fred Vincent Sully

La police est présente à la demande des riverains qui craignent des débordements