Un divorce complexe, un litige entre propriétaire et locataire, avec un commerçant, conflits de voisinage pour le bornage, conflits sur l’autorité parentale, sur la répartition d’une succession… Autant de contentieux qui nous affectent au point parfois de les porter devant la justice civile.
Pour éviter un procès ou une procédure judiciaire longue, des solutions alternatives existent et la résolution des conflits à l’amiable marche, assure la bâtonnière Nathalie Jay, présidente du Centre de médiation et d’arbitrage de La Réunion (CMAR). "Le médiateur est là pour guider, apaiser les émotions. Rien ne va être imposé. On prend le temps d’écouter et parfois même au-delà des mots". Le CMAR est une association de loi 1901 créée depuis 2015 à La Réunion et dans l’océan Indien à destination également des entreprises. Les échanges entre le médiateur et les parties sont confidentiels, rappelle Nathalie Jay. Le CMAR développe déjà la médiation conventionnelle, forme des médiateurs et référence des médiateurs sur leurs compétences et leur éthique.
Pour éviter un procès ou une procédure judiciaire longue, des solutions alternatives existent et la résolution des conflits à l’amiable marche, assure la bâtonnière Nathalie Jay, présidente du Centre de médiation et d’arbitrage de La Réunion (CMAR). "Le médiateur est là pour guider, apaiser les émotions. Rien ne va être imposé. On prend le temps d’écouter et parfois même au-delà des mots". Le CMAR est une association de loi 1901 créée depuis 2015 à La Réunion et dans l’océan Indien à destination également des entreprises. Les échanges entre le médiateur et les parties sont confidentiels, rappelle Nathalie Jay. Le CMAR développe déjà la médiation conventionnelle, forme des médiateurs et référence des médiateurs sur leurs compétences et leur éthique.

La présidente du Centre de médiation du barreau de St-Denis, le bâtonnier du Nord et le président du tribunal judiciaire ont également signé la convention
Le recours à un médiateur est payant
"Le médiateur va recréer un dialogue dans des litiges à forts enjeux personnels et/ou financiers", insiste le président du tribunal judiciaire de Saint-Pierre, Bertrand Pagès. Si la loi Justice de 2019 a instauré la médiation préalable obligatoire dans les litiges dont les enjeux sont de moins de 5.000 euros, la convention signée renforce ce mode de résolution de conflit alternatif. En fonction des affaires, le juge civil pourra ainsi saisir le CMAR qui fera le choix du médiateur.
La convention vient également fixer le coût de la médiation pour les différentes parties (la conciliation pour les petits litiges étant gratuite). Les honoraires et les frais du médiateur sont inférieurs au barème habituel, forfaitaires, mais dépendront de la complexité du litige.
"Nous essayons vraiment toutes les solutions aux côtés de la justice. La technicité n’est pas forcément ce qui est attendu par les gens. Comme la justice restauratrice, la médiation judiciaire vient remettre de l’humanité entre les personnes", se réjouit la procureure de la République de Saint-Pierre Caroline Calbo. "Plus de médiation, c’est moins de contentieux au civil donc plus de temps sur d’autres dossiers", compte la cheffe du parquet. "C’est aussi moins de dossiers au pénal sur les affaires familiales", souligne la bâtonnière Nathalie Jay.
Une convention du même type va également prochainement être signée entre la juridiction du nord et le Centre de médiation du barreau de Saint-Denis.
"Le médiateur va recréer un dialogue dans des litiges à forts enjeux personnels et/ou financiers", insiste le président du tribunal judiciaire de Saint-Pierre, Bertrand Pagès. Si la loi Justice de 2019 a instauré la médiation préalable obligatoire dans les litiges dont les enjeux sont de moins de 5.000 euros, la convention signée renforce ce mode de résolution de conflit alternatif. En fonction des affaires, le juge civil pourra ainsi saisir le CMAR qui fera le choix du médiateur.
La convention vient également fixer le coût de la médiation pour les différentes parties (la conciliation pour les petits litiges étant gratuite). Les honoraires et les frais du médiateur sont inférieurs au barème habituel, forfaitaires, mais dépendront de la complexité du litige.
"Nous essayons vraiment toutes les solutions aux côtés de la justice. La technicité n’est pas forcément ce qui est attendu par les gens. Comme la justice restauratrice, la médiation judiciaire vient remettre de l’humanité entre les personnes", se réjouit la procureure de la République de Saint-Pierre Caroline Calbo. "Plus de médiation, c’est moins de contentieux au civil donc plus de temps sur d’autres dossiers", compte la cheffe du parquet. "C’est aussi moins de dossiers au pénal sur les affaires familiales", souligne la bâtonnière Nathalie Jay.
Une convention du même type va également prochainement être signée entre la juridiction du nord et le Centre de médiation du barreau de Saint-Denis.