En octobre dernier, la chambre de l'instruction autorisait que de nouvelles recherches soient entreprises à l'endroit où Mathieu Caizergues, ce jeune gendarme disparu en juin 2017, a peut-être mortellement chuté.
Une décision prise suite à deux requêtes déposées en appel par la famille du gendarme mobile qui ne s'est jamais résignée à admettre la thèse de l'accident.
Mathieu Caizergues était parti en randonnée dans le cirque de Mafate avec un collègue de la brigade de La Possession, où il était en poste, et le mari d'une autre collègue militaire. Il n'est jamais revenu.
Selon nos informations, la société réunionnaise Acropro va donc procéder très bientôt à de très délicates descentes au Maïdo, au niveau de l'éboulis où l'enquête a estimé que le Montpelliérain était peut-être tombé. La société choisie est spécialisée dans les travaux en hauteur et dispose de plusieurs cordistes expérimentés qui vont intervenir en collaboration avec les services de gendarmerie.
"On nous a demandé de passer le secteur au peigne fin, nous confiait ce jeudi le gérant de la société d'Acropro. On cherche des restes éventuels qui auraient quatre ans. C'est une opération minutieuse qui va nous prendre plusieurs semaines".
Exploitation des téléphones des accompagnateurs
Fin juillet, les résultats de ces recherches seront communiqués à la juge d'instruction en charge du dossier. "Soit Mathieu est tombé là, on retrouve sa trace et c'est terminé. Soit, il n'y a rien et on continue", affirme Delphine Caizergues, la mère du disparu, toujours combative.
On se souvient que les magistrats de l'instruction avaient également ordonné en octobre 2020 que les téléphones des deux accompagnateurs de Mathieu - Pascal Q. et Christophe J. - soient saisis, ainsi que celui de la femme de ce dernier, pour exploitation. Des accompagnateurs qui, par ailleurs, sont toujours mis en examen pour "non assistance à personne en danger".
L'enquête avait failli être clôturée par un non-lieu fin 2019. Les nombreuses recherches qui avaient été effectuées à l'endroit où Mathieu Caizergues est censé avoir disparu étaient restées vaines.
Une décision prise suite à deux requêtes déposées en appel par la famille du gendarme mobile qui ne s'est jamais résignée à admettre la thèse de l'accident.
Mathieu Caizergues était parti en randonnée dans le cirque de Mafate avec un collègue de la brigade de La Possession, où il était en poste, et le mari d'une autre collègue militaire. Il n'est jamais revenu.
Selon nos informations, la société réunionnaise Acropro va donc procéder très bientôt à de très délicates descentes au Maïdo, au niveau de l'éboulis où l'enquête a estimé que le Montpelliérain était peut-être tombé. La société choisie est spécialisée dans les travaux en hauteur et dispose de plusieurs cordistes expérimentés qui vont intervenir en collaboration avec les services de gendarmerie.
"On nous a demandé de passer le secteur au peigne fin, nous confiait ce jeudi le gérant de la société d'Acropro. On cherche des restes éventuels qui auraient quatre ans. C'est une opération minutieuse qui va nous prendre plusieurs semaines".
Exploitation des téléphones des accompagnateurs
Fin juillet, les résultats de ces recherches seront communiqués à la juge d'instruction en charge du dossier. "Soit Mathieu est tombé là, on retrouve sa trace et c'est terminé. Soit, il n'y a rien et on continue", affirme Delphine Caizergues, la mère du disparu, toujours combative.
On se souvient que les magistrats de l'instruction avaient également ordonné en octobre 2020 que les téléphones des deux accompagnateurs de Mathieu - Pascal Q. et Christophe J. - soient saisis, ainsi que celui de la femme de ce dernier, pour exploitation. Des accompagnateurs qui, par ailleurs, sont toujours mis en examen pour "non assistance à personne en danger".
L'enquête avait failli être clôturée par un non-lieu fin 2019. Les nombreuses recherches qui avaient été effectuées à l'endroit où Mathieu Caizergues est censé avoir disparu étaient restées vaines.