La chambre d’instruction a rendu sa décision ce mardi concernant la nullité ou non des mises en examen des deux randonneurs. Présents au moment de la disparition de Mathieu Caizergues le 23 juin 2017, ils avaient été mis en examen un an plus tard pour "non-assistance à personne en danger".
Malgré les zones d’ombre, les incohérences entre les versions des deux suspects et les appels téléphoniques entre eux et Mathieu Caizergues, le parquet avait conclu de l’enquête qu’ils n’avaient pas eu "conscience de la gravité du danger et de son imminence" et qu’il n'est "pas avéré qu’ils se sont sciemment abstenus de déclencher les secours".
Pour l’avocat de la mère du disparu, Me Jean-Marc Darrigade, "les indices graves et concordants" ainsi que "des mensonges" sur une conversation téléphonique entre Mathieu Caizergues et un des randonneurs après qu’il se soit fait sa bosse sur la tête ou encore sur leur état d’alcoolisation, justifie la mise en examen des deux hommes. Il dénonçait également le manque de transparence si l’affaire s’arrêtait en chambre d’instruction à l’abri des regards.
En mars dernier, le parquet avait demandé devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Saint-Denis l’abandon des charges. L'audience s’était tenue le 21 mai.
La décision est tombée ce mardi : Les deux compagnons de randonnée restent mis en examen pour non assistance à personne en danger. Une mise en examen partiellement annulée, les charges concernant une orientation sciemment erronée de la part des deux randonneurs dans le cadre du déclenchement des recherches n'ayant pas été retenues par la chambre de l'instruction.
Malgré les zones d’ombre, les incohérences entre les versions des deux suspects et les appels téléphoniques entre eux et Mathieu Caizergues, le parquet avait conclu de l’enquête qu’ils n’avaient pas eu "conscience de la gravité du danger et de son imminence" et qu’il n'est "pas avéré qu’ils se sont sciemment abstenus de déclencher les secours".
Pour l’avocat de la mère du disparu, Me Jean-Marc Darrigade, "les indices graves et concordants" ainsi que "des mensonges" sur une conversation téléphonique entre Mathieu Caizergues et un des randonneurs après qu’il se soit fait sa bosse sur la tête ou encore sur leur état d’alcoolisation, justifie la mise en examen des deux hommes. Il dénonçait également le manque de transparence si l’affaire s’arrêtait en chambre d’instruction à l’abri des regards.
En mars dernier, le parquet avait demandé devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Saint-Denis l’abandon des charges. L'audience s’était tenue le 21 mai.
La décision est tombée ce mardi : Les deux compagnons de randonnée restent mis en examen pour non assistance à personne en danger. Une mise en examen partiellement annulée, les charges concernant une orientation sciemment erronée de la part des deux randonneurs dans le cadre du déclenchement des recherches n'ayant pas été retenues par la chambre de l'instruction.