Sept hommes, âgés d’une vingtaine d’années, tous actifs et bien insérés, ont été retrouvé morts dans le fleuve qui traverse le centre-ville de Bordeaux entre 2011 et 2013.
Tous ont été aperçus pour la dernière fois aux abords de la Garonne, sortants de boîte de nuit ou de bar-restaurants, et en état d’ébriété. Portés disparus pendant parfois plusieurs semaines, leurs corps ont finalement été retrouvés dans le cours d’eau.
À l’époque, une rumeur fait état d’un « serial pousseur » qui s’attaquerait aux nombreux jeunes alcoolisés qui arpentent ces quartiers très fréquentés la nuit. Un « pur fantasme » pour le directeur département de la sécurité publique, Pierre-Marie Bourniquel.
Car les enquêtes révèleront qu’il s’agit bien de chutes accidentelles, liées à une très forte alcoolisation. La ville de Bordeaux prend alors plusieurs mesures pour tenter de limiter le « binge drinking » chez les étudiants, en très grand nombres dans la ville; avec notamment la fermeture des épiceries de nuit à 22h pour limiter la vente d’alcool à emporter.