"Y en a marre", s'insurge Dimitri Payet. Le Réunionnais déplore les récents incidents qui se sont produits sur la pelouse, dont le plus récent lors d'un match entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique de Lyon. Il a été touché par une bouteille jetée des tribunes alors qu'il allait tirer un corner.
Une scène très similaire s'était produite à Nice en août dernier. Une bagarre générale avait alors éclaté entre les joueurs, les encadrements des deux équipes ainsi que des supporters. Dimitri Payet décrit les jets de projectiles comme "lâches" et "inacceptables", dans une tribune publiée dans Le Monde.
Les autorités pointées du doigt
L'attaquant de 34 ans déplore aussi les actions des dirigeants du football français : "Ce n'est pas le préfet qui se trouve sur le terrain, ni le procureur, ni le délégué de la Ligue, ni les présidents de Nice, de Lyon ou de Marseille."
Dimitri Payet prend d'ailleurs la parole à quelques heures d'une réunion interministérielle sur la violence dans les stades. Il tacle alors l'Exécutif : "Je suis surpris que les acteurs - le gouvernement, la ligue, les clubs - n'assument pas un peu plus leurs responsabilités. C'est une forme de démission collective insupportable. Les joueurs, c'est nous, si on ne se sent pas protégés, on ne peut pas jouer."
Le Réunionnais a aussi appelé à plus de solidarité de la part des autres joueurs et leur demande d'oublier leurs "fanions" et "couleurs" lorsque la sécurité des uns et des autres est en jeu.
Enfin, il s'interroge sur l'avenir du football et le sien suite à plusieurs scènes de violence : "Est-ce que je dois arrêter de tirer les corners ? Est-ce que je dois arrêter de jouer au football ? Dites-moi."
Une scène très similaire s'était produite à Nice en août dernier. Une bagarre générale avait alors éclaté entre les joueurs, les encadrements des deux équipes ainsi que des supporters. Dimitri Payet décrit les jets de projectiles comme "lâches" et "inacceptables", dans une tribune publiée dans Le Monde.
Les autorités pointées du doigt
L'attaquant de 34 ans déplore aussi les actions des dirigeants du football français : "Ce n'est pas le préfet qui se trouve sur le terrain, ni le procureur, ni le délégué de la Ligue, ni les présidents de Nice, de Lyon ou de Marseille."
Dimitri Payet prend d'ailleurs la parole à quelques heures d'une réunion interministérielle sur la violence dans les stades. Il tacle alors l'Exécutif : "Je suis surpris que les acteurs - le gouvernement, la ligue, les clubs - n'assument pas un peu plus leurs responsabilités. C'est une forme de démission collective insupportable. Les joueurs, c'est nous, si on ne se sent pas protégés, on ne peut pas jouer."
Le Réunionnais a aussi appelé à plus de solidarité de la part des autres joueurs et leur demande d'oublier leurs "fanions" et "couleurs" lorsque la sécurité des uns et des autres est en jeu.
Enfin, il s'interroge sur l'avenir du football et le sien suite à plusieurs scènes de violence : "Est-ce que je dois arrêter de tirer les corners ? Est-ce que je dois arrêter de jouer au football ? Dites-moi."