Entouré d’Ibrahim Patel et de Bernard Picardo, les présidents des chambres consulaires, le candidat aux régionales a lourdement insisté sur sa volonté d’agir en faveur des entreprises, d’« être à leurs côtés. » Un objectif inscrit aux côtés des six autres piliers de sa feuille de route. « En les accompagnant, on se donne toutes les chances de réussir. Ce sont elles qui créent de l’emploi», argue-t-il.
Après avoir décrié des démarches administratives trop lourdes, une fiscalité oppressante et des charges sociales trop élevées, le prétendant à un deuxième mandat de président de Région a présenté ses solutions : réduire de moitié les charges sociales (RSI compris), et ramener le taux d’imposition pour toutes les entreprises à 15%. « C’est le taux pratiqué à Maurice. Je ne veux plus que des entreprises réunionnaises partent s’installer là-bas. »
Des propositions saluées tour à tour par Ibrahim Patel et Bernard Picardo. « Les entreprises sont asphyxiées par les charges. Nous sommes le number one des départements en nombre de chômeurs. Si on veut créer de l’emploi, il faut les baisser », estime le président de la chambre de commerce et d’industrie.
Le président sortant se dit d’ailleurs persuadé qu’« au moins un candidat aux présidentielles portera un projet comme le [sien] ». Il tient à ajouter : « C’est une révolution fiscale et sociale. Notre force de conviction repose sur la mobilisation des acteurs réunionnais. »
Didier Robert présentera son projet global officiellement le 7 novembre prochain.