« Cette levée des motifs impérieux pour les personnes vaccinées est le signe d’une amélioration de la situation sanitaire à la fois dans l’hexagone et dans notre île. Nous ne pouvons que nous en réjouir. Mais pour autant les hôteliers et autres professionnels touristiques bénéficieront-ils pleinement de la reprise d’activité tant espérée ?« . Pour Didier ROBERT une plus grande circulation des personnes entre l’hexagone et La Réunion n’est pas le gage d’un meilleur taux de remplissage pour les hôtels. Les tests PCR négatifs à moins de 72 heures avant le voyage restent de mise, mais c’est avant tout l’auto-isolement de sept jours à observer par les voyageurs vaccinés ou non, qui va impacter les hôtels et les structures de loisirs.
Le Ministère de la Santé a en effet défini les modalités d’entrée selon la dynamique épidémique de chaque territoire ultramarin. « Les mesures ne sont pas les mêmes selon les départements d’outre-mer. Les voyageurs métropolitains arrivant par exemple en Guadeloupe ou en Martinique sont dispensés de septaine. Chez nous, elle est fortement conseillée et doit bien entendu être respectée. Par conséquent, nous devons prendre la main localement et définir avec les professionnels du secteur, comment nous pouvons tout de même capter une forte clientèle pour les mois de juin, juillet et août. De nombreux Réunionnais ont depuis quelques mois découvert ou redécouvert les activités de l’île ou le charme de nos hôtels. Miser davantage sur la clientèle locale, avec des offres adaptées peut faire partie des pistes que nous allons aborder d’ici quelques jours, avec les syndicats des professionnels du tourisme et de l’hébergement« , affirme Didier Robert.
La collectivité régionale entend accompagner les acteurs touristiques mais également économiques, pour que la future période de vacances scolaires soit placée sous le signe d’une vraie reprise d’activité tous secteurs confondus.
