Les débats devant la juridiction ont commencé par des échanges piquants entre défense et partie civile sur deux demandes de nullité sur le fait incriminé et la traduction qui aurait dû être proposée de passages en créole.
Sur le fond Wilfrid Mazeau a expliqué avoir partagé ce montage publié par un certain Serge Payet parce qu’il le trouvait "marrant". La publication a depuis été retirée.
8 passages discriminants ont été pointés par les conseils de Didier Robert, qui n’a pas fait le déplacement. Parmi eux, un photo-montage d’un organigramme évoquant de la corruption et des emplois familiaux ou encore un photomontage où l’on voit Didier Robert aux cotés d’un ministre en visite à La Réunion "dans un diner de cons". Pour Me Jean-Jacques Morel, "la vengeance s’arrête là où commence l’animosité personnelle . Didier Robert est décrit comme quelqu’un de népotique". L’objectif aurait été de "salir, et ça ce n’est plus de l’humour. Il est en service commandé pour dénigrer et insulter". De son côté, toujours pour la défense de Didier Robert, le Bâtonnier Basile Ader s’est étonné de la publication alors que le prévenu n’est "ni journaliste ni humoriste". Un euro symbolique a été réclamé par les deux conseils.
"Allez comprendre un homme politique qui dit souffrir beaucoup sur les réseaux sociaux alors qu’il abandonne les poursuites contre le Quotidien et un de ses journalistes", s’est étonné à son tour la défense assurée par Me Luc Brossollet. "On a le droit de rire de nos politiques et cela a été reconnu par la cour de cassation" , a plaidé l’avocat parisien faisant référence à Marine Le Pen qualifiée de " Salope fascisante" par Nicolas Bedos dans l’heddomadaire Marianne et pourtant relaxé. "Nous ne sommes pas en Corée du Nord, nous sommes en France".
La décision du tribunal est attendue pour le 11 février prochain.
Sur le fond Wilfrid Mazeau a expliqué avoir partagé ce montage publié par un certain Serge Payet parce qu’il le trouvait "marrant". La publication a depuis été retirée.
8 passages discriminants ont été pointés par les conseils de Didier Robert, qui n’a pas fait le déplacement. Parmi eux, un photo-montage d’un organigramme évoquant de la corruption et des emplois familiaux ou encore un photomontage où l’on voit Didier Robert aux cotés d’un ministre en visite à La Réunion "dans un diner de cons". Pour Me Jean-Jacques Morel, "la vengeance s’arrête là où commence l’animosité personnelle . Didier Robert est décrit comme quelqu’un de népotique". L’objectif aurait été de "salir, et ça ce n’est plus de l’humour. Il est en service commandé pour dénigrer et insulter". De son côté, toujours pour la défense de Didier Robert, le Bâtonnier Basile Ader s’est étonné de la publication alors que le prévenu n’est "ni journaliste ni humoriste". Un euro symbolique a été réclamé par les deux conseils.
"Allez comprendre un homme politique qui dit souffrir beaucoup sur les réseaux sociaux alors qu’il abandonne les poursuites contre le Quotidien et un de ses journalistes", s’est étonné à son tour la défense assurée par Me Luc Brossollet. "On a le droit de rire de nos politiques et cela a été reconnu par la cour de cassation" , a plaidé l’avocat parisien faisant référence à Marine Le Pen qualifiée de " Salope fascisante" par Nicolas Bedos dans l’heddomadaire Marianne et pourtant relaxé. "Nous ne sommes pas en Corée du Nord, nous sommes en France".
La décision du tribunal est attendue pour le 11 février prochain.