Depuis l’arrivée en France, en 1994, des pesticides néonicotinoïdes, environ 300 000 colonies d’abeilles domestiques périssent chaque année, dénonce l’Unaf (l’union nationale de l’apiculture française).
Or en condamnant à mort les populations d’abeilles et autres pollinisateurs, c’est nous-même que nous condamnons. Car est-il besoin de le rappeler, ces insectes contribuent à la pollinisation de 80% des plantes à fleurs.
Ainsi l’INRA nous alerte : « En cas de disparition des pollinisateurs, il ne saurait y avoir de production de graines ou de fruits essentiels à notre alimentation. Les équilibres alimentaires mondiaux seraient profondément modifiés pour trois catégories : les fruits, les légumes et les stimulants (café, cacao) »
De plus, il est reconnu que les pesticides dont il est question contaminent durablement l’environnement, la terre, les cours d’eau et font peser sur nous une menace durable.
Nous pourrions nous réjouir de ce qu’une loi a été votée le 17 mars à l’Assemblée Nationale pour interdire ce pesticide dit « tueur d’abeilles ».
Malheureusement cette loi, soumise au vote du Sénat a été rejetée par la majorité des sénateurs, et parmi eux, notre président de Région, Didier Robert.
Comment comprendre ce vote honteux d’un ancien maire d’une commune dont le Miel vert est une vitrine !
Comment comprendre ce déni de démocratie quand 76 % des français interrogés lors d’un sondage IFOP se déclarent contre l’usage de ces pesticides néonicotinoïdes !
Nous invitons les Réunionnais à condamner ces élus irresponsables et dire stop aux sénatueurs d’abeilles en signant la pétition lancée par l’association Agir pour l’environnement sur: [http://neonicotinoides-senateurs.agirpourlenvironnement.org/]url:http://neonicotinoides-senateurs.agirpourlenvironnement.org/
Ne les laissons pas faire, mobilisons-nous, car nous pouvons vivre sans pesticides néonicotinoïdes mais pas sans abeilles.
Mélissa Cousin
EELVR