
Depuis que ses amis ne sont plus au gouvernement, le président de région aime se poser en grand défenseur de la cause des Réunionnais face à l’État à qui il accorde volontiers tous les maux. Son plus grand plaisir c'est de se focaliser sur la baisse des dotations de l’État aux collectivités.
Evidemment, il y aurait énormément de choses à dire sur la politique menée par le gouvernement actuel mais aussi les précédents. Evidemment, le financement des collectivités locales et du Conseil régional en particulier est une réelle problématique à laquelle il faut pouvoir apporter des solutions : établissement de partenariats, définition des besoins, fixation des priorités, évaluation des résultats, … en bref un contrôle des dépenses et une gestion responsable des fonds publics.
Cependant, la légitimité de la bataille ne fait pas la crédibilité des soldats qui à l'instar de Didier Robert, peuvent s'en emparer.
Didier Robert n'a pas su gérer correctement les fonds publics de toutes les collectivités par lesquelles il est passé. A chaque fois, ça a été un désastre financier. La région n'y échappe pas. Dès lors que l'on incapable de gérer de façon responsable ce que l'on a, difficile d'en demander autant et impossible d'en demander plus.
Ces désastres financiers s'expliquent en très grande partie par l'incroyable laxisme dont peut faire preuve Didier Robert lorsqu'il accède à des responsabilités. Les exemples de gaspillages ne manquent pas... l'un des derniers en date, la subvention d'une entreprise pour l'achat du yacht à plus de 500 000 euros. Pendant que la moitié des Réunionnais vivent sous le seuil national de pauvreté, que la moitié des jeunes sont frappés par le chômage de masse, que les entreprises locales s'écroulent, la région achète un yacht et son président dans le même temps s'insurge contre un « gouvernement brutal et indifférent aux situations difficiles des Réunionnais » !
Pas crédible aux yeux de l’État, Didier Robert ne l'est pas plus aux yeux des Réunionnais dès lors qu'il sait se faire beaucoup plus arrangeant avec l’État sur des dossiers qui servent ses intérêts électoralistes. A titre d'exemple, il est aisé de crier mégaphone à la main à la responsabilité du gouvernement sur la continuité territoriale quand il s'agit finalement dans les faits, d'accepter de palier aux carences de l’État sur ce dossier.
Damien H
Evidemment, il y aurait énormément de choses à dire sur la politique menée par le gouvernement actuel mais aussi les précédents. Evidemment, le financement des collectivités locales et du Conseil régional en particulier est une réelle problématique à laquelle il faut pouvoir apporter des solutions : établissement de partenariats, définition des besoins, fixation des priorités, évaluation des résultats, … en bref un contrôle des dépenses et une gestion responsable des fonds publics.
Cependant, la légitimité de la bataille ne fait pas la crédibilité des soldats qui à l'instar de Didier Robert, peuvent s'en emparer.
Didier Robert n'a pas su gérer correctement les fonds publics de toutes les collectivités par lesquelles il est passé. A chaque fois, ça a été un désastre financier. La région n'y échappe pas. Dès lors que l'on incapable de gérer de façon responsable ce que l'on a, difficile d'en demander autant et impossible d'en demander plus.
Ces désastres financiers s'expliquent en très grande partie par l'incroyable laxisme dont peut faire preuve Didier Robert lorsqu'il accède à des responsabilités. Les exemples de gaspillages ne manquent pas... l'un des derniers en date, la subvention d'une entreprise pour l'achat du yacht à plus de 500 000 euros. Pendant que la moitié des Réunionnais vivent sous le seuil national de pauvreté, que la moitié des jeunes sont frappés par le chômage de masse, que les entreprises locales s'écroulent, la région achète un yacht et son président dans le même temps s'insurge contre un « gouvernement brutal et indifférent aux situations difficiles des Réunionnais » !
Pas crédible aux yeux de l’État, Didier Robert ne l'est pas plus aux yeux des Réunionnais dès lors qu'il sait se faire beaucoup plus arrangeant avec l’État sur des dossiers qui servent ses intérêts électoralistes. A titre d'exemple, il est aisé de crier mégaphone à la main à la responsabilité du gouvernement sur la continuité territoriale quand il s'agit finalement dans les faits, d'accepter de palier aux carences de l’État sur ce dossier.
Damien H