Ca n'aura pas trainé. Didier Robert a décidé de retirer ses délégations à Jean-Paul Virapoullé à la Région.
Le président de la Région avait déclaré dans les instants qui ont suivi l'élection de Cyrille Melchior à la présidence du Département que ce scrutin aurait au moins un avantage, celui de permettre une clarification de la situation politique à la Réunion.
Et il avait clairement laissé entendre que cette clarification allait avoir des répercussions à la Région, mais aussi dans les diverses collectivités de l'ile.
A notre question : "Peut-on être en même temps dans la majorité à la Région et dans la majorité au Département", sa réponse avait été sans appel : "Non !"
Le premier signe visible de cette "clarification" est tombé en fin d'après-midi : Le président de la Région a décidé d’enlever à Jean-Paul Virapoullé, son 3e vice-président, ses délégations sur l’expérimentation, les affaires européennes et institutionnelles ainsi que le nouveau modèle de développement économique de La Réunion.
Dans l'esprit de Didier Robert, il faut en finir avec ces hommes politiques qui, à l'image de Nassimah Dindar ou de Jean-Paul Virapoullé sont d'un bord politique aujourd'hui et d'un autre demain. En créole, on dit que comme le vacoa, "ils coupent deux côtés"...
Alors que Jean-Paul et Jean-Marie Virapoullé avaient donné leur parole à Didier Robert, alors que la conseillère générale de Saint-André, Viviane Payet Ben Hamida, binôme de Jean-Marie Virapoullé, avait encore téléphoné la veille du scrutin à Didier Robert pour lui garantir sa fidélité, les deux conseillers départementaux ont voté sans scrupules pour Cyrille Melchior. Et Jean-Marie Virapoullé a même obtenu le poste de 1er vice-président pour le prix de sa trahison.
Et dans la presse hier, Jean-Paul Virapoullé faisait mine de ne pas comprendre la colère de Didier Robert...
En général, ce genre de coups bas se règle en coulisses, souvent par des fâcheries, mais tout en essayant de sauver les apparences pour le grand public.
Cette fois, Didier Robert a décidé de jouer cartes sur table et de couper la tête de son 3ème vice-président au su et au vu de tout le monde.
La guerre est véritablement déclarée à Droite. Jean-Paul Virapoullé en est la première victime. Nul doute qu'il y en aura d'autres. Des deux côtés...
Le président de la Région avait déclaré dans les instants qui ont suivi l'élection de Cyrille Melchior à la présidence du Département que ce scrutin aurait au moins un avantage, celui de permettre une clarification de la situation politique à la Réunion.
Et il avait clairement laissé entendre que cette clarification allait avoir des répercussions à la Région, mais aussi dans les diverses collectivités de l'ile.
A notre question : "Peut-on être en même temps dans la majorité à la Région et dans la majorité au Département", sa réponse avait été sans appel : "Non !"
Le premier signe visible de cette "clarification" est tombé en fin d'après-midi : Le président de la Région a décidé d’enlever à Jean-Paul Virapoullé, son 3e vice-président, ses délégations sur l’expérimentation, les affaires européennes et institutionnelles ainsi que le nouveau modèle de développement économique de La Réunion.
Dans l'esprit de Didier Robert, il faut en finir avec ces hommes politiques qui, à l'image de Nassimah Dindar ou de Jean-Paul Virapoullé sont d'un bord politique aujourd'hui et d'un autre demain. En créole, on dit que comme le vacoa, "ils coupent deux côtés"...
Alors que Jean-Paul et Jean-Marie Virapoullé avaient donné leur parole à Didier Robert, alors que la conseillère générale de Saint-André, Viviane Payet Ben Hamida, binôme de Jean-Marie Virapoullé, avait encore téléphoné la veille du scrutin à Didier Robert pour lui garantir sa fidélité, les deux conseillers départementaux ont voté sans scrupules pour Cyrille Melchior. Et Jean-Marie Virapoullé a même obtenu le poste de 1er vice-président pour le prix de sa trahison.
Et dans la presse hier, Jean-Paul Virapoullé faisait mine de ne pas comprendre la colère de Didier Robert...
En général, ce genre de coups bas se règle en coulisses, souvent par des fâcheries, mais tout en essayant de sauver les apparences pour le grand public.
Cette fois, Didier Robert a décidé de jouer cartes sur table et de couper la tête de son 3ème vice-président au su et au vu de tout le monde.
La guerre est véritablement déclarée à Droite. Jean-Paul Virapoullé en est la première victime. Nul doute qu'il y en aura d'autres. Des deux côtés...