"Réinscrire Saint-Denis comme une grande capitale". C’est l’ambition que le président de Région et candidat à la mairie de Saint-Denis, Didier Robert, porte pour le chef-lieu. Ce dernier a dévoilé ce mercredi ses colistiers au Brûlé. Une liste sur laquelle on retrouve des personnalités connues des Dionysiens, aussi bien dans le monde associatif, culturel, économique ou sportif.
En préambule, Didier Robert a tout d’abord rappelé qu’une ville de la taille de Saint-Denis "ne pouvait pas travailler de manière isolée" avec les autres collectivités comme le Département ou la Région. Il a également promis "plus de proximité" avec les Dionysiens, une thématique "abandonnée" par la majorité sortante depuis 2008. "Nous souhaitons ramener des services publics et municipaux de proximité comme des permanences de la CAF ou autres" dans les quartiers, poursuit Didier Robert, tout comme une police municipale de proximité "pour faire de la médiation avec les jeunes dans les quartiers".
Mettre fin au coma circulatoire dionysien
Pour rendre son attractivité au chef-lieu, Didier Robert a émis cinq grandes propositions. Premier impératif pour le candidat Robert, mettre fin au coma circulatoire dionysien via l’apport de nouveaux modes de transport. "Il n’y aura pas de développement possible à Saint-Denis si nous n’apportons pas de réponses sur cette thématique", martèle le patron de la Pyramide inversée, qui propose par exemple la mise en place de modes de transport doux comme des vélos électriques ou encore la construction de nouveaux parkings autour du centre-ville. Concernant le réseau ferré, où deux projets se concurrencent (le Run Rail et le TAO portés respectivement par la Région et la Cinor), Didier Robert a plaidé pour une concertation préalable avant de prendre une décision finale. "C’est l’état d’esprit de notre équipe. Parallèlement au réseau ferré, il faudra également renforcer le réseau Citalis qui est défaillant sur deux aspects, aussi bien sur l’amplitude que la fréquence des bus".
Deuxième grand axe de son programme, l’accès au logement. Didier Robert souhaite ni plus ni moins faire de Saint-Denis "une ville de propriétaires". "Il y a actuellement près de 30 000 familles qui vivent dans des logements sociaux. Nous devons contraindre l’État et les bailleurs sociaux à mieux flécher leurs priorités. Les questions de l’habitat et de l’accession à la propriété sont majeures à Saint-Denis de même que celles concernant la réhabilitation ou l’insalubrité. 4 à 5000 logements sont actuellement inoccupés dans la ville et ne sont pas réhabilités. Si nous arrivons à réhabiliter 30 000 logements sur St Denis, les carnets de commande d’une centaine d’artisans de la commune seront remplis, c’est un enjeu majeur pour tout le monde", tient à rappeler Didier Robert, qui prévient qu’il ne donnera pas de permis de construire aux bailleurs "qui ne réhabiliterons pas leur parc locatif" au préalable.
De "grands chantiers solidaires"
Pour la partie sociale, Didier Robert compte également sur la mise en place de "grands chantiers solidaires" pour lutter contre les violences intrafamiliales et les violences faites aux femmes. Il souhaite "redonner vie" aux quartiers de la commune pour en faire des "quartiers positifs" via la réouverture des anciennes MJC ou des CASES et la création de maisons d’animation.
Sur le volet économique et l’attractivité du chef-lieu, "tout le monde fait le constat que le centre-ville est en souffrance". "Nous avons sur notre liste de nombreux colistiers qui vont travailler sur la redynamisation du centre-ville et la création de pôles d’animations aussi bien dans le centre-ville que dans le secteur du Jardin de l’Etat ou au Petit-Marché", clame-t-il. "Ramener de l’attractivité , ajoute-t-il, c’est faire également confiance aux associations. Les sportifs sont souvent oubliés, tout comme de nombreux équipements dans la ville. Il faut les remettre en lumière". Interrogé sur le Pôle océan, Didier Robert voit dans ce projet mort-né, échec de la mandature de Gilbert Annette comme ce dernier l’a reconnu récemment, une nouvelle opportunité pour le centre-ville dionysien pour en faire son nouveau point d’entrée. "Sans perdre de temps, je pense qu’on a besoin de deux ou trois mois maximum pour échanger avec les différents acteurs. Je ne veux pas prendre de décision brutale si je suis élu mais je défendrais un certain nombre idées", assure-t-il.
"Une vague de changements"
Enfin dernier axe de son programme, l’environnement et la santé. Dans les écoles, il souhaite investir dans la climatisation solaire mais aussi sur la sécurité à la sortie des établissements scolaires. "Nous voulons remettre en place les centres aérés. Il y a actuellement des enfants qui ne sortent pas de leur quartier et qui ne voient que du béton. Nous voulons rendre ces centres aérés accessibles pour les familles modestes en les aidant par ailleurs pour le soutien scolaire de leurs enfants".
"Saint-Denis est une ville en panne, étouffée avec des acteurs associatifs qui ont le sentiment d’avoir été étouffés. Nous voulons apporter une vague de changements et faire de Saint-Denis une ville où il fait bon vivre. Nous sommes un collectif de plus de 145 000 habitants qui croit que Saint-Denis est la capitale et le phare de la Réunion mais aussi de l’océan Indien", glisse-t-il en guise de conclusion.
En préambule, Didier Robert a tout d’abord rappelé qu’une ville de la taille de Saint-Denis "ne pouvait pas travailler de manière isolée" avec les autres collectivités comme le Département ou la Région. Il a également promis "plus de proximité" avec les Dionysiens, une thématique "abandonnée" par la majorité sortante depuis 2008. "Nous souhaitons ramener des services publics et municipaux de proximité comme des permanences de la CAF ou autres" dans les quartiers, poursuit Didier Robert, tout comme une police municipale de proximité "pour faire de la médiation avec les jeunes dans les quartiers".
Mettre fin au coma circulatoire dionysien
Pour rendre son attractivité au chef-lieu, Didier Robert a émis cinq grandes propositions. Premier impératif pour le candidat Robert, mettre fin au coma circulatoire dionysien via l’apport de nouveaux modes de transport. "Il n’y aura pas de développement possible à Saint-Denis si nous n’apportons pas de réponses sur cette thématique", martèle le patron de la Pyramide inversée, qui propose par exemple la mise en place de modes de transport doux comme des vélos électriques ou encore la construction de nouveaux parkings autour du centre-ville. Concernant le réseau ferré, où deux projets se concurrencent (le Run Rail et le TAO portés respectivement par la Région et la Cinor), Didier Robert a plaidé pour une concertation préalable avant de prendre une décision finale. "C’est l’état d’esprit de notre équipe. Parallèlement au réseau ferré, il faudra également renforcer le réseau Citalis qui est défaillant sur deux aspects, aussi bien sur l’amplitude que la fréquence des bus".
Deuxième grand axe de son programme, l’accès au logement. Didier Robert souhaite ni plus ni moins faire de Saint-Denis "une ville de propriétaires". "Il y a actuellement près de 30 000 familles qui vivent dans des logements sociaux. Nous devons contraindre l’État et les bailleurs sociaux à mieux flécher leurs priorités. Les questions de l’habitat et de l’accession à la propriété sont majeures à Saint-Denis de même que celles concernant la réhabilitation ou l’insalubrité. 4 à 5000 logements sont actuellement inoccupés dans la ville et ne sont pas réhabilités. Si nous arrivons à réhabiliter 30 000 logements sur St Denis, les carnets de commande d’une centaine d’artisans de la commune seront remplis, c’est un enjeu majeur pour tout le monde", tient à rappeler Didier Robert, qui prévient qu’il ne donnera pas de permis de construire aux bailleurs "qui ne réhabiliterons pas leur parc locatif" au préalable.
De "grands chantiers solidaires"
Pour la partie sociale, Didier Robert compte également sur la mise en place de "grands chantiers solidaires" pour lutter contre les violences intrafamiliales et les violences faites aux femmes. Il souhaite "redonner vie" aux quartiers de la commune pour en faire des "quartiers positifs" via la réouverture des anciennes MJC ou des CASES et la création de maisons d’animation.
Sur le volet économique et l’attractivité du chef-lieu, "tout le monde fait le constat que le centre-ville est en souffrance". "Nous avons sur notre liste de nombreux colistiers qui vont travailler sur la redynamisation du centre-ville et la création de pôles d’animations aussi bien dans le centre-ville que dans le secteur du Jardin de l’Etat ou au Petit-Marché", clame-t-il. "Ramener de l’attractivité , ajoute-t-il, c’est faire également confiance aux associations. Les sportifs sont souvent oubliés, tout comme de nombreux équipements dans la ville. Il faut les remettre en lumière". Interrogé sur le Pôle océan, Didier Robert voit dans ce projet mort-né, échec de la mandature de Gilbert Annette comme ce dernier l’a reconnu récemment, une nouvelle opportunité pour le centre-ville dionysien pour en faire son nouveau point d’entrée. "Sans perdre de temps, je pense qu’on a besoin de deux ou trois mois maximum pour échanger avec les différents acteurs. Je ne veux pas prendre de décision brutale si je suis élu mais je défendrais un certain nombre idées", assure-t-il.
"Une vague de changements"
Enfin dernier axe de son programme, l’environnement et la santé. Dans les écoles, il souhaite investir dans la climatisation solaire mais aussi sur la sécurité à la sortie des établissements scolaires. "Nous voulons remettre en place les centres aérés. Il y a actuellement des enfants qui ne sortent pas de leur quartier et qui ne voient que du béton. Nous voulons rendre ces centres aérés accessibles pour les familles modestes en les aidant par ailleurs pour le soutien scolaire de leurs enfants".
"Saint-Denis est une ville en panne, étouffée avec des acteurs associatifs qui ont le sentiment d’avoir été étouffés. Nous voulons apporter une vague de changements et faire de Saint-Denis une ville où il fait bon vivre. Nous sommes un collectif de plus de 145 000 habitants qui croit que Saint-Denis est la capitale et le phare de la Réunion mais aussi de l’océan Indien", glisse-t-il en guise de conclusion.
La liste de Didier Robert pour ces municipales à Saint-Denis:
Didier ROBERT, 56 ans, Quartier de La Montagne
Corinne BABEF, 58 ans, Quartier du bas de la Rivière
Haroun GANY, Quartier du Centre-ville
Nadia RAMASSAMY, 59 ans, Quartier du Chaudron
Alain ZANEGUY, 63 ans, Quartier de Sainte-Clotilde
Noela MEDEA MADEN, Quartier de Joinville
Michel LAGOURGUE, 60 ans, Quartier du Centre-ville
Faouzia VITRY BEN ABOUBACAR, 39 ans, Quartier de la Bellepierre
Vincent BEGUE, 41 ans, Quartier de la Bellepierre
Wanda YENG SENG, 47 ans, Quartier du Bas de La Rivière
Jean-Régis RAMSAMY, 54 ans, Quartier du Butor
Samia NAKHUDA, 39 ans, Quartier de Sainte-Clotilde
Jean-Pierre HAGGAI, Quartier de La Montagne
Henriette BABET, 57 ans, quartier des Camélias
Jean-Jacques MOREL, 57 ans, Quartier du Barachois
Sophie REPIQUET, Quartier du Centre-ville
Serge HOARAU, 60 ans, Quartier de Montgaillard
Lynda POUDROUX, 38 ans, Quartier de La Montagne
Max GRONDIN, Quartier de La Montagne
Jacqueline PAYET, Quartier de Montgaillard
Richenel HUBERT, Quartier de Bois de Nèfles
Sonia GAULTIER, 47 ans, Quartier de La Montagne
Vincent PAYET, 38 ans, Quartier de Bois de Nèfles
Déborah RABEHARIZAKA, 62 ans, Quartier du Butor
Mickael BOURDAGEAU, 42 ans, Quartier de Bois de Nèfles
Linda RINGUIN, 47 ans, Quartier de Saint-François
Eric HOARAU, Quartier du Moufia
Lisianne DOKI-THONON, Quartier de Bellepierre
Asad RANDERA, Quartier du Centre-ville
Micheline PICOT, 59 ans, Quartier du Bas de La Rivière
Sandirane PERMAL, 40 ans, Quartier du Centre-ville
Lynda TECHER FERRERE, Quartier de La Bretagne
Ismael ABOUDOU, 58 ans, Quartier de Primat
Delphine SMITH, 33 ans, Quartier du Moufia
Régis TECHER, 57 ans, Quartier de la Bellepierre
Anicha LEBEAU, 39 ans, Quartier du Chaudron
Jules MINATCHY, 49 ans, Quartier de Domenjod / Ilet QUINQUINAT
Yasmine AUBER, 57 ans, Quartier des Camélias
Christian ALBANY, Quartier de La Montagne
Kelly BACCA, 40 ans, Quartier du Chaudron
Joseph VITAL, 71 ans, Quartier de Bois de Nèfles
Rosette AHAMED, 31 ans, Quartier de La Bretagne
Teddy JEAN-LOUIS, 61 ans, Quartier de Château Morange
Sabrina LATCHIMY, 53 ans, Quartier de La Source
Claude GUEZELLO, 60 ans, Quartier de Saint-François
Roseline RAMIDGE BANE, 63 ans, Quartier du Brûlé
Thierry IMIRA, Quartier de Sainte-Clotilde
Sylvie LATRA, 52 ans, Quartier de Bois de Nèfles
Salim ANVARALLY, 50 ans , Quartier de Sainte-Clotilde
Kimane BALTYDE, 33 ans, Quartier des Camélias
Jean-François DUPUY, 59 ans, Quartier de La Montagne
Anais GAILLAC, Quartier de Prima
Jacky CHANE-ALUNE, 66 ans, Quartier de Bois de Nèfles
Beatrice LEARD, 42 ans, Quartier du Bas de La Rivière
Philippe JEAN-PIERRE, 48 ans, Quartier du Centre-ville
Guylaine QUESSOI, 59 ans, quartier de La Montagne
Lino RASOLONIRINA, 41 ans, Quartier du Vauban
Didier ROBERT, 56 ans, Quartier de La Montagne
Corinne BABEF, 58 ans, Quartier du bas de la Rivière
Haroun GANY, Quartier du Centre-ville
Nadia RAMASSAMY, 59 ans, Quartier du Chaudron
Alain ZANEGUY, 63 ans, Quartier de Sainte-Clotilde
Noela MEDEA MADEN, Quartier de Joinville
Michel LAGOURGUE, 60 ans, Quartier du Centre-ville
Faouzia VITRY BEN ABOUBACAR, 39 ans, Quartier de la Bellepierre
Vincent BEGUE, 41 ans, Quartier de la Bellepierre
Wanda YENG SENG, 47 ans, Quartier du Bas de La Rivière
Jean-Régis RAMSAMY, 54 ans, Quartier du Butor
Samia NAKHUDA, 39 ans, Quartier de Sainte-Clotilde
Jean-Pierre HAGGAI, Quartier de La Montagne
Henriette BABET, 57 ans, quartier des Camélias
Jean-Jacques MOREL, 57 ans, Quartier du Barachois
Sophie REPIQUET, Quartier du Centre-ville
Serge HOARAU, 60 ans, Quartier de Montgaillard
Lynda POUDROUX, 38 ans, Quartier de La Montagne
Max GRONDIN, Quartier de La Montagne
Jacqueline PAYET, Quartier de Montgaillard
Richenel HUBERT, Quartier de Bois de Nèfles
Sonia GAULTIER, 47 ans, Quartier de La Montagne
Vincent PAYET, 38 ans, Quartier de Bois de Nèfles
Déborah RABEHARIZAKA, 62 ans, Quartier du Butor
Mickael BOURDAGEAU, 42 ans, Quartier de Bois de Nèfles
Linda RINGUIN, 47 ans, Quartier de Saint-François
Eric HOARAU, Quartier du Moufia
Lisianne DOKI-THONON, Quartier de Bellepierre
Asad RANDERA, Quartier du Centre-ville
Micheline PICOT, 59 ans, Quartier du Bas de La Rivière
Sandirane PERMAL, 40 ans, Quartier du Centre-ville
Lynda TECHER FERRERE, Quartier de La Bretagne
Ismael ABOUDOU, 58 ans, Quartier de Primat
Delphine SMITH, 33 ans, Quartier du Moufia
Régis TECHER, 57 ans, Quartier de la Bellepierre
Anicha LEBEAU, 39 ans, Quartier du Chaudron
Jules MINATCHY, 49 ans, Quartier de Domenjod / Ilet QUINQUINAT
Yasmine AUBER, 57 ans, Quartier des Camélias
Christian ALBANY, Quartier de La Montagne
Kelly BACCA, 40 ans, Quartier du Chaudron
Joseph VITAL, 71 ans, Quartier de Bois de Nèfles
Rosette AHAMED, 31 ans, Quartier de La Bretagne
Teddy JEAN-LOUIS, 61 ans, Quartier de Château Morange
Sabrina LATCHIMY, 53 ans, Quartier de La Source
Claude GUEZELLO, 60 ans, Quartier de Saint-François
Roseline RAMIDGE BANE, 63 ans, Quartier du Brûlé
Thierry IMIRA, Quartier de Sainte-Clotilde
Sylvie LATRA, 52 ans, Quartier de Bois de Nèfles
Salim ANVARALLY, 50 ans , Quartier de Sainte-Clotilde
Kimane BALTYDE, 33 ans, Quartier des Camélias
Jean-François DUPUY, 59 ans, Quartier de La Montagne
Anais GAILLAC, Quartier de Prima
Jacky CHANE-ALUNE, 66 ans, Quartier de Bois de Nèfles
Beatrice LEARD, 42 ans, Quartier du Bas de La Rivière
Philippe JEAN-PIERRE, 48 ans, Quartier du Centre-ville
Guylaine QUESSOI, 59 ans, quartier de La Montagne
Lino RASOLONIRINA, 41 ans, Quartier du Vauban