J’aurais pu aussi intituler mon intervention : « belle générosité et solidarité ».
Ce message se veut être une mise en garde.
J’habite, seul, dans les hauts de Saint-Denis, et j’entretiens des relations étroites avec mes voisins immédiats de part et d’autre de la maison.
Ceux-ci observant que mes comportements habituels n’étaient plus les mêmes , se sont inquiétés.
En effet, j’étais au plus mal, présentant des signes de faiblesse, et surtout un pied bien mal en point….
Mon pied… ! Certes, diabétique mais non insulinodépendant, j’étais sous surveillance médicale. Au début, je n’ai pas vu arriver la gravité de mon mal, pensant que cela s’arrangerait !
Un samedi soir, mes voisins sont venus prendre des nouvelles de ma santé. Et au vu de l’état de mon pied, ils prirent l’initiative d’appeler une ambulance. Bien sûr, au début je rechignais. Mais, je me rendais à l’évidence, mon mal était trop engagé pour refuser les urgences au CHU.
J’ai été opéré le lendemain de mon arrivée, dimanche.
Il était déjà bien tard, et je perdais un orteil ! ……Seulement un orteil ! Oui, seulement, car j’aurais attendu un jour de plus et ce n’est pas un orteil que j’aurais perdu, mais la moitié de mon pied ! Sept semaines d’hospitalisation, et la perte d’un petit bout de vous, ça donne à réfléchir.
A travers ces quelques lignes, je voudrais remercier mille fois mes voisins. Il m’ont sauvé. Ils ont montré, ce faisant, une belle générosité et une belle solidarité.
A travers ce témoignage, j’adresse une mise en garde : « ça n’arrive pas qu’aux autres ! »
Alors, diabétiques, SOYEZ VIGILANTS !
