
Photo Wikipedia d'un patient sous respirateur artificiel
Question 1: Sachant que 6 patients infectés du coronavirus contaminent en moyenne 3 personnes par jour. Combien de personnes seront contaminées en 10 jours sans qu’il n’existe aucune mesure sanitaire pour freiner la propagation du virus?
Corrigé : 6x3 (J1) + 18x3 (J2) + 54x3 (J3) + 162x3 (J4) + 486x3 (J5) + 1.458x3 (J6) + 4.374x3 (J7) + 13.122x3 (J8) + 39.366x3 (J9) + 118.098x3 (J10) = 18 + 54 + 162 + 486 +1.458 + 4.374 + 13.122 + 39.366 + 118.098 = 177.136 malades infectés.
Question 2: Sachant que sur ces 177.136 malades, 85% vont développer une forme bénigne, que 15% vont présenter des complications diverses dont 5% de SDRA (Syndrome de détresse respiratoire aigüe) nécessitant l’aide de respirateurs artificiels pour espérer survivre avec une chance de 50%. Combien faudra-t-il de respirateurs artificiels pour les patients en SDRA ?
Corrigé : 177.136 x 5% = 8.856 respirateurs artificiels qui sauveront 4.428 personnes sans toutefois empêcher le décès de 4.428 autres personnes (la mortalité constatée est de 2,5% x 177.136 = 4.428).
Cela fait beaucoup de décès pour 10 jours de contamination, et encore je vous épargne les calculs sur 12 jours (39.587 décès) qui seraient pourtant plus près du temps de contagiosité moyen de la coronavirose actuelle…
Vous comprenez maintenant pourquoi notre Président de la République a fait son travail (même bien fait son travail) en prenant progressivement des mesures drastiques depuis le 14 mars (phase 3)… Ce qui devrait rendre la réalité beaucoup moins dramatique d’autant que les mesures barrière ont été largement diffusées et rabâchées, mais encore faudrait-il que la population y adhère en masse voire en totalité (sinon, cela ne sert à rien), ce qui n’est malheureusement pas encore le cas si je m’en réfère aux sondages des journaux télévisés et vidéos de ce jour…
Dans une épidémie, il est capital que le nombre de patients contaminés, en particulier les patients les plus graves, soient en dessous du seuil de capacité de prise en charge par le système de santé. C’est pourquoi il faut tout faire pour écrêter la courbe, ce qui ne permettra pas à priori de baisser le nombre total de patients (c’est même le contraire) mais permettra de les étaler dans le temps sous le fameux seuil de saturation du système de santé.
Car si ce seuil de capacité de prise en charge par le système de santé est dépassé, dans le cas présent avoir plus de patients qui frappent aux portes des chambres de réanimation qu’il n’y a de places, alors se posera la question aux médecins en général et à notre Président de la République en particulier du choix à faire sur qui doit être admis en réanimation avec 50% de survie ou qui ne doit pas être admis en réanimation avec 100% de décès…
Si cela devait arriver, l’esprit humain en serait bien secoué et serait contraint de remettre en question ses orientations sociétales voire spirituelles, en particulier sur l’amour de l’autre et l’amour de soi, sur l’inexorabilité de la mort et la pertinence de la vie, sur l’Être et l’Avoir.
Ce serait bien là le seul point positif de cette épidémie car l’Humanité a un besoin urgent (mais sans cesse reporté) d’y réfléchir en raison de ce qui nous attend dans un futur proche…
Dr Losucré 974
Corrigé : 6x3 (J1) + 18x3 (J2) + 54x3 (J3) + 162x3 (J4) + 486x3 (J5) + 1.458x3 (J6) + 4.374x3 (J7) + 13.122x3 (J8) + 39.366x3 (J9) + 118.098x3 (J10) = 18 + 54 + 162 + 486 +1.458 + 4.374 + 13.122 + 39.366 + 118.098 = 177.136 malades infectés.
Question 2: Sachant que sur ces 177.136 malades, 85% vont développer une forme bénigne, que 15% vont présenter des complications diverses dont 5% de SDRA (Syndrome de détresse respiratoire aigüe) nécessitant l’aide de respirateurs artificiels pour espérer survivre avec une chance de 50%. Combien faudra-t-il de respirateurs artificiels pour les patients en SDRA ?
Corrigé : 177.136 x 5% = 8.856 respirateurs artificiels qui sauveront 4.428 personnes sans toutefois empêcher le décès de 4.428 autres personnes (la mortalité constatée est de 2,5% x 177.136 = 4.428).
Cela fait beaucoup de décès pour 10 jours de contamination, et encore je vous épargne les calculs sur 12 jours (39.587 décès) qui seraient pourtant plus près du temps de contagiosité moyen de la coronavirose actuelle…
Vous comprenez maintenant pourquoi notre Président de la République a fait son travail (même bien fait son travail) en prenant progressivement des mesures drastiques depuis le 14 mars (phase 3)… Ce qui devrait rendre la réalité beaucoup moins dramatique d’autant que les mesures barrière ont été largement diffusées et rabâchées, mais encore faudrait-il que la population y adhère en masse voire en totalité (sinon, cela ne sert à rien), ce qui n’est malheureusement pas encore le cas si je m’en réfère aux sondages des journaux télévisés et vidéos de ce jour…
Dans une épidémie, il est capital que le nombre de patients contaminés, en particulier les patients les plus graves, soient en dessous du seuil de capacité de prise en charge par le système de santé. C’est pourquoi il faut tout faire pour écrêter la courbe, ce qui ne permettra pas à priori de baisser le nombre total de patients (c’est même le contraire) mais permettra de les étaler dans le temps sous le fameux seuil de saturation du système de santé.
Car si ce seuil de capacité de prise en charge par le système de santé est dépassé, dans le cas présent avoir plus de patients qui frappent aux portes des chambres de réanimation qu’il n’y a de places, alors se posera la question aux médecins en général et à notre Président de la République en particulier du choix à faire sur qui doit être admis en réanimation avec 50% de survie ou qui ne doit pas être admis en réanimation avec 100% de décès…
Si cela devait arriver, l’esprit humain en serait bien secoué et serait contraint de remettre en question ses orientations sociétales voire spirituelles, en particulier sur l’amour de l’autre et l’amour de soi, sur l’inexorabilité de la mort et la pertinence de la vie, sur l’Être et l’Avoir.
Ce serait bien là le seul point positif de cette épidémie car l’Humanité a un besoin urgent (mais sans cesse reporté) d’y réfléchir en raison de ce qui nous attend dans un futur proche…
Dr Losucré 974