
C'est sans état d'âme et "parce qu'ils avaient faim" qu'Hassan A. et Krishna R. sont entrés dans l'appartement d'un gramoune handicapé de Saint-André. Dans son fauteuil roulant, Harry C. se trouvait devant son fourneau lorsqu'il a vu débouler les deux individus âgés de 20 ans. Tous deux avaient fouillé le logement à la recherche d'argent. Ne trouvant nulle part ce qu'ils étaient venus chercher, ils s'étaient défoulés sur le malheureux sans défense.
Ils l'avaient précipité hors de sa chaise roulante et jeté au sol avant de lui porter des coups de pied à la tête et, comble de l'horreur, un coup de fourchette dans l'oeil. Toujours pas satisfaits, les deux complices avaient ensuite frappé l'homme vulnérable avec le bouchon de la bouteille de gaz et lui avait fracassé un vase sur le crâne.
Ils l'avaient précipité hors de sa chaise roulante et jeté au sol avant de lui porter des coups de pied à la tête et, comble de l'horreur, un coup de fourchette dans l'oeil. Toujours pas satisfaits, les deux complices avaient ensuite frappé l'homme vulnérable avec le bouchon de la bouteille de gaz et lui avait fracassé un vase sur le crâne.
Ce 18 janvier 2021, les deux vingtenaires très alcoolisés avaient ensuite pris la fuite, laissant leur victime à terre et baignant dans son sang. Mais finalement, ils avaient fait demi-tour et étaient revenus dans l'appartement afin de s'emparer de la carte bancaire du gramoune grièvement blessé.
Rapidement identifiés, les deux auteurs présumés avaient été arrêtés et mis en examen pour vol avec violence sur une personne vulnérable. Si au cours des auditions, Krishna R. a reconnu une bonne partie des faits, Hassan A. a fait l'innocent. Sauf qu'alors qu'il se trouvait en détention provisoire, une lettre écrite de sa cellule à l'attention de sa mère avait été interceptée. Il y indiquait "avoir fait une connerie et regretter". Un aveu de culpabilité pour les enquêteurs.
Les co-auteurs présumés, connus de la justice, comparaissent dès ce lundi matin et jusqu'à demain soir devant la cour criminelle, la formation qui juge les faits criminels punis d'une peine allant jusqu'à 20 ans de réclusion. Cinq magistrats rendront leur verdict ce mardi. Les deux vingtenaires encourent 15 ans d'emprisonnement.
Rapidement identifiés, les deux auteurs présumés avaient été arrêtés et mis en examen pour vol avec violence sur une personne vulnérable. Si au cours des auditions, Krishna R. a reconnu une bonne partie des faits, Hassan A. a fait l'innocent. Sauf qu'alors qu'il se trouvait en détention provisoire, une lettre écrite de sa cellule à l'attention de sa mère avait été interceptée. Il y indiquait "avoir fait une connerie et regretter". Un aveu de culpabilité pour les enquêteurs.
Les co-auteurs présumés, connus de la justice, comparaissent dès ce lundi matin et jusqu'à demain soir devant la cour criminelle, la formation qui juge les faits criminels punis d'une peine allant jusqu'à 20 ans de réclusion. Cinq magistrats rendront leur verdict ce mardi. Les deux vingtenaires encourent 15 ans d'emprisonnement.