Il y a d'abord eu l’arrestation lundi d’un Saint-Louisien pour apologie du terrorisme, puis celle d'un autre homme soupçonné de radicalisation hier après-midi au Port, après qu'il ait frappé sa mère en proférant des propos liés au terrorisme islamiste.
En 24 heures, la Réunion se retrouve propulsée au coeur d'une actualité que nous croyions -naïvement- réservée à la métropole, ou aux grandes capitales occidentales.
Par la même occasion, nous découvrons, avec horreur, que notre île réputée pour sa tolérance, abritait en son sein un individu, l'habitant de Saint-Louis, déjà condamné en 2015 à Paris pour participation à un groupe de malfaiteurs en vue de préparer un acte terroriste. Il avait notamment aidé une adolescente, qui projetait de partir en Syrie faire le djihad.
D'où une série de questions : Comment une telle chose est-elle possible ? Que faisait un tel individu à la Réunion ? S'agissait-il d'un homme à la nationalité française, auquel cas il était impossible de lui interdire l'accès à notre département ? Ou d'un étranger ?
Mais surtout, ne serait-il pas judicieux de prévenir les habitants de son quartier qu'ils ont un aussi dangereux voisin ?
Je m'imagine à la place des voisins de ce Saint-Louisien qui découvrent ce matin qu'ils vivaient à côté de quelqu'un qui était susceptible de faire exploser leur immeuble ou d'égorger un passant...
Un fiché "S" moins dangereux qu'un pervers sexuel ?
On n'est pas dans le cas classique du "il a payé sa peine, il faut lui foutre la paix, il faut lui laisser une chance de se racheter et de réinsérer". On a affaire à des individus fanatiques, dangereux dont très peu ont su faire marche arrière d'eux mêmes.
Une fois radicalisé, on le reste la plupart du temps à vie. La seule interrogation portera sur l'éventualité d'un passage à l'acte. Certains basculent dans le terrorisme, d'autres resteront simplement radicalisés.
Dans un tel contexte, compter sur la seule surveillance policière est illusoire. On connait les difficultés en effectifs et en moyens des policiers et on comprend parfaitement qu'ils ne peuvent placer les individus dangereux sous surveillance 24h/24.
Dès lors, pourquoi ne pas faire comme dans certains états où les domiciles des délinquants sexuels sont signalés sur des applications afin que leurs voisins puissent prendre leurs précautions et assurer la surveillance que les forces de l'ordre sont dans l'incapacité d'effectuer ?
Un radicalisé fiché "S" est-il moins dangereux qu'un pervers sexuel ?
En 24 heures, la Réunion se retrouve propulsée au coeur d'une actualité que nous croyions -naïvement- réservée à la métropole, ou aux grandes capitales occidentales.
Par la même occasion, nous découvrons, avec horreur, que notre île réputée pour sa tolérance, abritait en son sein un individu, l'habitant de Saint-Louis, déjà condamné en 2015 à Paris pour participation à un groupe de malfaiteurs en vue de préparer un acte terroriste. Il avait notamment aidé une adolescente, qui projetait de partir en Syrie faire le djihad.
D'où une série de questions : Comment une telle chose est-elle possible ? Que faisait un tel individu à la Réunion ? S'agissait-il d'un homme à la nationalité française, auquel cas il était impossible de lui interdire l'accès à notre département ? Ou d'un étranger ?
Mais surtout, ne serait-il pas judicieux de prévenir les habitants de son quartier qu'ils ont un aussi dangereux voisin ?
Je m'imagine à la place des voisins de ce Saint-Louisien qui découvrent ce matin qu'ils vivaient à côté de quelqu'un qui était susceptible de faire exploser leur immeuble ou d'égorger un passant...
Un fiché "S" moins dangereux qu'un pervers sexuel ?
On n'est pas dans le cas classique du "il a payé sa peine, il faut lui foutre la paix, il faut lui laisser une chance de se racheter et de réinsérer". On a affaire à des individus fanatiques, dangereux dont très peu ont su faire marche arrière d'eux mêmes.
Une fois radicalisé, on le reste la plupart du temps à vie. La seule interrogation portera sur l'éventualité d'un passage à l'acte. Certains basculent dans le terrorisme, d'autres resteront simplement radicalisés.
Dans un tel contexte, compter sur la seule surveillance policière est illusoire. On connait les difficultés en effectifs et en moyens des policiers et on comprend parfaitement qu'ils ne peuvent placer les individus dangereux sous surveillance 24h/24.
Dès lors, pourquoi ne pas faire comme dans certains états où les domiciles des délinquants sexuels sont signalés sur des applications afin que leurs voisins puissent prendre leurs précautions et assurer la surveillance que les forces de l'ordre sont dans l'incapacité d'effectuer ?
Un radicalisé fiché "S" est-il moins dangereux qu'un pervers sexuel ?