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Deux priorite?s pour Re?-Unir dans l’oce?an Indien

Parce que La Réunion doit mieux s’inscrire dans son environnement régional, je veux aussi Ré-Unir dans l’océan Indien. Les richesses de notre océan sont une opportunité formidable pour la France, pour La Réunion et pour tous les pays de la zone. Pour pouvoir les valoriser ensemble, je me fixe 2 priorités : 1- Régler la […]

Ecrit par Zinfos974 – le dimanche 04 juin 2017 à 09H43

Parce que La Réunion doit mieux s’inscrire dans son environnement régional, je veux aussi Ré-Unir dans l’océan Indien. Les richesses de notre océan sont une opportunité formidable pour la France, pour La Réunion et pour tous les pays de la zone. Pour pouvoir les valoriser ensemble, je me fixe 2 priorités :

1- Régler la question mahoraise au bénéfice de tous.

Le pourrissement de la situation de Mayotte représente un véritable drame humain, une entrave au développement et une menace pour la stabilité et la sécurité de la zone. Dans la perspective d’un règlement, L’enjeu consiste à trouver un accord entre la France et les Comores qui reconnaisse la souveraineté Française sur Mayotte et favorise la sécurité et le développement conjoints des Comores et de Mayotte.

Je propose un accord sur 5 axes :

        –  L’urgence : l’organisation, dans le respect des droits humains les plus élémentaires, du rapatriement des ressortissants comoriens en situation illégale à Mayotte ; la suspension pour 10 ans du droit du sol à Mayotte ; l’installation et le fonctionnement d’unités de soins modernes dans chaque île de l’archipel des Comores ;

        –  Deux plans d’investissement massifs concomitants sur dix ans : l’un pour les Comores et l’autre pour Mayotte, pour combler les retards dans les domaines de l’eau et de l’électricité, des routes et des transports, de l’éducation et de la santé ;

        –  Un programme ambitieux de coopération franco-comorien sur dix ans, appuyé par l’Union européenne, pour lutter contrer les fléaux sanitaires et sociaux, développer la production locale et le tourisme, soutenir la francophonie et assurer la sécurité conjointe de l’archipel des Comores et de Mayotte ;

        –  La réouverture à terme d’un espace de libre circulation entre Mayotte et les Comores, pour les seuls ressortissant Comoriens et Français, en fonction des progrès enregistrés en matière de sécurité et de développement économique, social et sanitaire ;

        –  L’organisation d’un suivi renforcé et d’une évaluation rapprochée de l’accord, associant la diaspora franco-comorienne, la commission de l’océan Indien, et pour la partie Française, outre les autorités de l’Etat, un intergroupe parlementaire (députés et sénateurs) pour l’amitié franco-comorienne (à constituer), le Département de Mayotte, La Région et le Département de La Réunion.

2- Refonder le pilotage des politiques de coopération régionale.

Les freins actuels à l’inscription de la Réunion dans son environnement régional sont de deux ordres :

        –  L’absence de véritable stratégie commune à l’Etat et aux collectivités locales : l’Etat improvise en permanence alors que la légitimité et les moyens des collectivités sont limités,

        –  Une approche dictée par l’Union européenne : elle privilégie les échanges économiques plutôt que le co-développement et les réponses à apporter aux besoins essentiels des populations qui sont aussi des facteurs de développement.

Je propose la création d’une agence française pour la coopération et le développement dans l’océan Indien. Cette dernière aura une gouvernance partagée Etat, Région, Départements (Mayotte et La Réunion). Elle devra définir une stratégie commune pour la France de l’océan Indien et coordonner les diverses initiatives françaises dans le cadre de la mise en œuvre de cette stratégie. Il s’agira d’obtenir que l’Union européenne vienne appuyer cette stratégie et non pas imposer ses objectifs propres.

Cette stratégie doit viser l’engagement de l’ensemble des pays du Sud de l’océan Indien (De l’Afrique australe à l’Australie) dans l’organisation d’une réponse internationale à trois enjeux forts :

        –  Le développement de la santé, avec la lutte contre les fléaux sanitaires et sociaux, notamment s’agissant de la lutte contre les épidémies, les maladies vectorielles et les maladies du vieillissement,

        –  La sécurisation et l’exploitation raisonnée des ressources halieutiques, notamment pour accompagner les besoins en nourriture résultat de l’accroissement de la population, en particulier en Afrique,

        –  Le développement des énergies renouvelables, à partir de l’énergie solaire, de la force de la houle ou des bio-carburants.

Élu député de La Réunion, je serai le militant inlassable d’un accord entre la France et les Comores. Je serai aussi le porte-parole de la France de l’océan Indien. C’est la responsabilité des Réunionnais de proposer à notre pays et à l’Europe, une nouvelle frontière, celle des océans, et de former l’avant garde qui animera ce nouvel esprit de conquête français.

Hugues Maillot
Le vendredi 2 juin 2017

 

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