
C'est une information du JIR, deux pilotes d'hélicoptère opérant depuis Pierrefonds ont passé de longues heures en garde à vue hier, sortant tard hier soir des locaux de la BGTA.
Ils sont soupçonnés d'avoir monté une combine pour se faire du bénéfice sur les heures de vol, alors que cela leur était strictement interdit. En effet, les vols commerciaux sont strictement encadrés par la loi, la licence de pilote professionnel nécessite un grand nombre d'heures de vol. C'est pourquoi les deux pilotes étaient membres d'une association, et pratiquaient des vols de loisir, auxquels ils conviaient des passagers, avec lesquels ils partageaient les frais de vol.
Une heure de vol revenant à 600 euros, les pilotes demandaient une participation de 200 euros par passager, mais, selon le JIR, l'un des pilotes aurait de fait augmenté les tarifs, en diminuant les temps de vols pour effectuer plus de rotations, pour le même "prix" de 200 euros par passager. Au total, le pilote aurait, sur 2019, touché un bénéfice de pas moins de 30 000 euros, sans pour autant payer de charges sociales, ce qui fait dire aux compagnies de vol en hélicoptère qu'il s'agit de concurrence déloyale.
Le jeune pilote de 37 ans, par ailleurs fonctionnaire territorial, aurait eu beaucoup de temps pour pratiquer son loisir, car il était en congé longue maladie toute l'année 2019. Le second pilote est dans une situation encore plus complexe, car il est pilote actionnaire de la société qui loue les hélicoptères, H Fly. Bénéficiant à ce titre d'un tarif préférentiel de 380 euros de l'heure de vol, il aurait empoché des bénéfices supérieurs à son collègue.
Les deux pilotes nient les faits, l'enquête va se poursuivre sous l'égide du parquet de Saint-Pierre, qui décidera s'il y a lieu de poursuites. Il est possible que cette affaire fasse évoluer la réglementation en vigueur concernant les frais partagés.
Ils sont soupçonnés d'avoir monté une combine pour se faire du bénéfice sur les heures de vol, alors que cela leur était strictement interdit. En effet, les vols commerciaux sont strictement encadrés par la loi, la licence de pilote professionnel nécessite un grand nombre d'heures de vol. C'est pourquoi les deux pilotes étaient membres d'une association, et pratiquaient des vols de loisir, auxquels ils conviaient des passagers, avec lesquels ils partageaient les frais de vol.
Une heure de vol revenant à 600 euros, les pilotes demandaient une participation de 200 euros par passager, mais, selon le JIR, l'un des pilotes aurait de fait augmenté les tarifs, en diminuant les temps de vols pour effectuer plus de rotations, pour le même "prix" de 200 euros par passager. Au total, le pilote aurait, sur 2019, touché un bénéfice de pas moins de 30 000 euros, sans pour autant payer de charges sociales, ce qui fait dire aux compagnies de vol en hélicoptère qu'il s'agit de concurrence déloyale.
Le jeune pilote de 37 ans, par ailleurs fonctionnaire territorial, aurait eu beaucoup de temps pour pratiquer son loisir, car il était en congé longue maladie toute l'année 2019. Le second pilote est dans une situation encore plus complexe, car il est pilote actionnaire de la société qui loue les hélicoptères, H Fly. Bénéficiant à ce titre d'un tarif préférentiel de 380 euros de l'heure de vol, il aurait empoché des bénéfices supérieurs à son collègue.
Les deux pilotes nient les faits, l'enquête va se poursuivre sous l'égide du parquet de Saint-Pierre, qui décidera s'il y a lieu de poursuites. Il est possible que cette affaire fasse évoluer la réglementation en vigueur concernant les frais partagés.