
Le foncier disponible, qui fait office de carrière actuellement, se situe dans l'axe d'entrée du port
Le Port Est s'apprête à entrer dans la cour des grands. Le démarrage des travaux prévus en fin d'année 2013 sont suspendus à la confirmation de subventions de l'Etat (10 millions d'euros) et celles du FEDER (35 millions d'euros).
A terme, 160 mètres de quais supplémentaires seront créés spécifiquement pour le conteneur. Le tirant d'eau gagne en profondeur, passant à 14,80 mètres, soit avec un fond de darse à 15,50m. Cette transformation est sur le point de s'opérer alors que la Réunion a accueilli pour la première fois le 28 juin dernier un porte-conteneurs de 334m, le MSC Paris. "Cette venue avait valeur de test", rappelle Stéphane Raison, président du directoire du Grand Port.
Une manière de "commencer à intéresser les compagnies maritimes" et montrer que le Port est prêt. L'objectif, et les acteurs économiques en sont les premiers demandeurs, est de pouvoir "capter toutes les lignes de porte-conteneurs qui croisent dans la zone", explique Hervé Marodon, président du conseil de développement du GPMR.
La métamorphose du port sera aussi visible de loin. Deux nouveaux portiques viendront s'aligner aux côtés des quatre existants. Là aussi, l'idée est d'"accompagner la croissance du trafic attendu et les projets de transbordement".
85 hectares de foncier pour voir plus grand
Avec ces nouveaux arguments, la Réunion devrait voir accoster beaucoup plus souvent des mastodontes des océans à la Pointe des Galets. "Les bateaux sont de plus en plus gros. Ceux que le port espère accueillir feront entre 320 et 330m de long, jusqu'à 45m de large et transporteront entre 8 et 9.000 conteneurs". Impressionnant. Mais telle est la norme internationale actuelle.
Parallèlement à cette phase de travaux, la direction du Grand Port Maritime lorgne sur un vaste foncier de 85 hectares appartenant au Conseil général. Celui-ci fait face à l'entrée du Port Est et du nouveau terminal céréalier, de l'autre côté de la route, à l'emplacement actuel des carrières. "C'est un des grands débats du conseil de surveillance au titre du projet stratégique. Les discussions existent depuis très longtemps entre les collectivités et l'Etat sur la façon d'utiliser ce foncier que l'on appelle la zone arrière portuaire. La demande qui est faite depuis des années, tant par les opérateurs portuaires que des collectivités est de voir se développer sur cette zone de la valeur ajoutée et donc des activités de logistique et de l'industrie", affirme Stéphane Raison. Le projet stratégique, justement, doit être présenté à la fin 2013 pour son adoption attendue au premier semestre 2014.
Hormis ce projet d'agrandissement qui s'inscrit sur du très long terme, celui des travaux de restructuration et de l'apport des nouveaux portiques coûteront au total 72 millions d'euros.
A terme, 160 mètres de quais supplémentaires seront créés spécifiquement pour le conteneur. Le tirant d'eau gagne en profondeur, passant à 14,80 mètres, soit avec un fond de darse à 15,50m. Cette transformation est sur le point de s'opérer alors que la Réunion a accueilli pour la première fois le 28 juin dernier un porte-conteneurs de 334m, le MSC Paris. "Cette venue avait valeur de test", rappelle Stéphane Raison, président du directoire du Grand Port.
Une manière de "commencer à intéresser les compagnies maritimes" et montrer que le Port est prêt. L'objectif, et les acteurs économiques en sont les premiers demandeurs, est de pouvoir "capter toutes les lignes de porte-conteneurs qui croisent dans la zone", explique Hervé Marodon, président du conseil de développement du GPMR.
La métamorphose du port sera aussi visible de loin. Deux nouveaux portiques viendront s'aligner aux côtés des quatre existants. Là aussi, l'idée est d'"accompagner la croissance du trafic attendu et les projets de transbordement".
85 hectares de foncier pour voir plus grand
Avec ces nouveaux arguments, la Réunion devrait voir accoster beaucoup plus souvent des mastodontes des océans à la Pointe des Galets. "Les bateaux sont de plus en plus gros. Ceux que le port espère accueillir feront entre 320 et 330m de long, jusqu'à 45m de large et transporteront entre 8 et 9.000 conteneurs". Impressionnant. Mais telle est la norme internationale actuelle.
Parallèlement à cette phase de travaux, la direction du Grand Port Maritime lorgne sur un vaste foncier de 85 hectares appartenant au Conseil général. Celui-ci fait face à l'entrée du Port Est et du nouveau terminal céréalier, de l'autre côté de la route, à l'emplacement actuel des carrières. "C'est un des grands débats du conseil de surveillance au titre du projet stratégique. Les discussions existent depuis très longtemps entre les collectivités et l'Etat sur la façon d'utiliser ce foncier que l'on appelle la zone arrière portuaire. La demande qui est faite depuis des années, tant par les opérateurs portuaires que des collectivités est de voir se développer sur cette zone de la valeur ajoutée et donc des activités de logistique et de l'industrie", affirme Stéphane Raison. Le projet stratégique, justement, doit être présenté à la fin 2013 pour son adoption attendue au premier semestre 2014.
Hormis ce projet d'agrandissement qui s'inscrit sur du très long terme, celui des travaux de restructuration et de l'apport des nouveaux portiques coûteront au total 72 millions d'euros.