
En tout, neuf cas de dengue probables ou confirmés ont été détectés à la Réunion, sept dans l'Ouest de l'île et deux à Saint-Denis."La Réunion passe du niveau 2 A au niveau 2 B en raison d'un nouveau cas de dengue détecté à Saint-Denis", explique Christian Meurin, directeur adjoint de l'Agence de Santé de l'Océan Indien (ARS). Le niveau 2B signifie l'identification de plusieurs regroupements de cas autochtones distincts géographiquement. Après les sept cas dans l'Ouest, le Nord de l'île est désormais concerné par deux cas "probables ou confirmés" dans le quartier Vauban à Saint-Denis.
Le niveau d'alerte a été renforcé par l'ARS car, même si la Réunion ne connait pas de "flambée épidémique" à ce jour, il y a un véritable risque d'intensification de la transmission virale. "La population réunionnaise est faiblement immunisée contre la dengue", explique Sophie Larrieu, épidémiologiste à la Cire Océan Indien. Par le passé, la Réunion a connu une épidémie de dengue en 1977-1978.
Depuis la survenance de ce nouveau cas à Saint-Denis, les services de l'ARS procèdent à des actions de démoustication dans le quartier de Vauban. "Nous sommes dans un contexte plus difficile de zone urbaine. Il y a plusieurs passages pour la démoustication dans les quartiers. Déjà 87 maisons ont été visitées depuis le 6 avril dernier", explique-t-elle. Les opérations de démoustication auront lieu la nuit dans l'ensemble des zones concernées.
En cas d'apparition de fièvre brutale, consultez un médecin
Autre conséquence du relèvement de l'alerte, les professionnels de santé sont sensibilisés face au risque de propagation de la dengue. "Dès la semaine prochaine, de nouvelles actions de sensibilisation vont avoir lieu. Des sensibilisations effectuées auprès des médecins des secteurs concernés par les cas", souligne Christian Meurin.
L'ARS lance une série de recommandations à la population pour éviter la propagation du virus. "Il est impératif en cas d'apparition de fièvre brutale de consulter un médecin et de continuer à se protéger des piqures de moustiques", ajoute Sophie Larrieu. Il faut savoir que la dengue est une maladie transmise par le moustique Aedes. Il existe quatre stéréotypes et une fois contaminée, la personne est immunisée uniquement contre le stéréotype qui l'a contaminé. Dans 2 à 4% des cas, il peut y avoir une évolution plus grave, mais dans 80% des cas, les personnes sont porteuses du virus mais ne développent aucun symptôme.
L'ARS rappelle les gestes simples et appelle la population à la vigilance et à la poursuite de la mobilisation contre les moustiques par:
- la protection individuelle (répulsifs, vêtements couvrant, diffuseurs électriques, serpentins à l’extérieur, moustiquaires…),
- l’élimination, autour de chez soi, des eaux stagnantes, favorables au développement des moustiques,
- la consultation de son médecin pour toute apparition de symptômes.
Le niveau d'alerte a été renforcé par l'ARS car, même si la Réunion ne connait pas de "flambée épidémique" à ce jour, il y a un véritable risque d'intensification de la transmission virale. "La population réunionnaise est faiblement immunisée contre la dengue", explique Sophie Larrieu, épidémiologiste à la Cire Océan Indien. Par le passé, la Réunion a connu une épidémie de dengue en 1977-1978.
Depuis la survenance de ce nouveau cas à Saint-Denis, les services de l'ARS procèdent à des actions de démoustication dans le quartier de Vauban. "Nous sommes dans un contexte plus difficile de zone urbaine. Il y a plusieurs passages pour la démoustication dans les quartiers. Déjà 87 maisons ont été visitées depuis le 6 avril dernier", explique-t-elle. Les opérations de démoustication auront lieu la nuit dans l'ensemble des zones concernées.
En cas d'apparition de fièvre brutale, consultez un médecin
Autre conséquence du relèvement de l'alerte, les professionnels de santé sont sensibilisés face au risque de propagation de la dengue. "Dès la semaine prochaine, de nouvelles actions de sensibilisation vont avoir lieu. Des sensibilisations effectuées auprès des médecins des secteurs concernés par les cas", souligne Christian Meurin.
L'ARS lance une série de recommandations à la population pour éviter la propagation du virus. "Il est impératif en cas d'apparition de fièvre brutale de consulter un médecin et de continuer à se protéger des piqures de moustiques", ajoute Sophie Larrieu. Il faut savoir que la dengue est une maladie transmise par le moustique Aedes. Il existe quatre stéréotypes et une fois contaminée, la personne est immunisée uniquement contre le stéréotype qui l'a contaminé. Dans 2 à 4% des cas, il peut y avoir une évolution plus grave, mais dans 80% des cas, les personnes sont porteuses du virus mais ne développent aucun symptôme.
L'ARS rappelle les gestes simples et appelle la population à la vigilance et à la poursuite de la mobilisation contre les moustiques par:
- la protection individuelle (répulsifs, vêtements couvrant, diffuseurs électriques, serpentins à l’extérieur, moustiquaires…),
- l’élimination, autour de chez soi, des eaux stagnantes, favorables au développement des moustiques,
- la consultation de son médecin pour toute apparition de symptômes.