
C'était malheureusement prévisible. Deux journalistes français de RFI ont été kidnappés aujourd'hui à Kidal, dans le Nord du Mali, et exécutés.
Comment pouvait-il en être autrement après le récent versement d'une rançon de 20 millions d'euros pour la libération de quatre otages retenus depuis trois ans. Les ravisseurs savent maintenant qu'un Français vaut 5 millions pièce et la chasse est donc ouverte.
Un débat était apparu le jour même de la libération des quatre otages : fallait-il ou non verser une rançon ?
Deux écoles s’affrontent : ceux qui pensent que la vie d'un homme n'a pas de prix et que tout doit être fait pour le libérer. Quitte à donner de l'argent aux ravisseurs pour qu'ils financent l'achat d'armes qu'ils vont ensuite utiliser contre les soldats français et pour financer d'autres prises d'otages. Certains spécialistes estiment que les kidnappeurs djihadistes de la région ont touché au moins 160 millions d'euros sous forme de rançons au cours des quinze dernières années, en contrepartie de la libération de leurs otages.
D'autres pensent qu'il ne faut pas céder au chantage. Je suis de ceux là. Si les otages n'ont plus de valeur marchande, on arrêtera de les enlever. Il n'y a qu'à voir le résultat : les djihadistes ne perdent plus leur temps à enlever des Américains, des Anglais, des Israéliens, des Russes ou des Chinois car ils savent bien que ces pays ne verseront jamais de rançon. Mieux, il leur arrive de se venger des preneurs d'otages en les tuant ou en liquidant des membres de leurs familles proches...
François Hollande semblait être sur cette deuxième position en affirmant haut et fort à qui voulait l'entendre au cours des derniers mois que c’était fini, qu'il ne ferait plus comme ses prédécesseurs et qu'il ne verserait plus de rançon pour libérer des otages. Malheureusement, son impopularité croissante l'a contraint à changer d'avis, une fois de plus, dans l'espoir de remonter de quelques points...
Le pire, c'est que ça n'a même pas été le cas. Pour paraphraser Churchill, François Hollande a voulu payer une rançon pour éviter l'impopularité, quitte à sombrer dans le déshonneur.. Il a eu l'impopularité et le déshonneur...
Maintenant, tous les Français se trouvant dans ces régions dangereuses d'Afrique se baladent avec une cible dessinée sur le front et un panneau autour du cou : "Valeur : 5 millions d'euros"...
Nous ne devrions malheureusement pas avoir fini d'entendre parler de prises d'otages de Français...
Comment pouvait-il en être autrement après le récent versement d'une rançon de 20 millions d'euros pour la libération de quatre otages retenus depuis trois ans. Les ravisseurs savent maintenant qu'un Français vaut 5 millions pièce et la chasse est donc ouverte.
Un débat était apparu le jour même de la libération des quatre otages : fallait-il ou non verser une rançon ?
Deux écoles s’affrontent : ceux qui pensent que la vie d'un homme n'a pas de prix et que tout doit être fait pour le libérer. Quitte à donner de l'argent aux ravisseurs pour qu'ils financent l'achat d'armes qu'ils vont ensuite utiliser contre les soldats français et pour financer d'autres prises d'otages. Certains spécialistes estiment que les kidnappeurs djihadistes de la région ont touché au moins 160 millions d'euros sous forme de rançons au cours des quinze dernières années, en contrepartie de la libération de leurs otages.
D'autres pensent qu'il ne faut pas céder au chantage. Je suis de ceux là. Si les otages n'ont plus de valeur marchande, on arrêtera de les enlever. Il n'y a qu'à voir le résultat : les djihadistes ne perdent plus leur temps à enlever des Américains, des Anglais, des Israéliens, des Russes ou des Chinois car ils savent bien que ces pays ne verseront jamais de rançon. Mieux, il leur arrive de se venger des preneurs d'otages en les tuant ou en liquidant des membres de leurs familles proches...
François Hollande semblait être sur cette deuxième position en affirmant haut et fort à qui voulait l'entendre au cours des derniers mois que c’était fini, qu'il ne ferait plus comme ses prédécesseurs et qu'il ne verserait plus de rançon pour libérer des otages. Malheureusement, son impopularité croissante l'a contraint à changer d'avis, une fois de plus, dans l'espoir de remonter de quelques points...
Le pire, c'est que ça n'a même pas été le cas. Pour paraphraser Churchill, François Hollande a voulu payer une rançon pour éviter l'impopularité, quitte à sombrer dans le déshonneur.. Il a eu l'impopularité et le déshonneur...
Maintenant, tous les Français se trouvant dans ces régions dangereuses d'Afrique se baladent avec une cible dessinée sur le front et un panneau autour du cou : "Valeur : 5 millions d'euros"...
Nous ne devrions malheureusement pas avoir fini d'entendre parler de prises d'otages de Français...