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Deux frères dans le box des accusés pour répondre de multiples viols sur leurs jeunes cousins et cousines

Ce lundi, et jusqu'à mercredi, deux frères sont jugés pour viols, tentatives de viols et agressions sexuelles sur leurs cousins et cousines. Des faits sordides alors que ceux-ci étaient très jeunes. À l'issue de trois jours d'audience devant la cour criminelle, ils encourent 20 ans de réclusion.

Ecrit par zinfos974 – le lundi 31 mai 2021 à 05H25

En 1996, Jessica* aurait été violée par son cousin alors qu’elle n’avait que 5 ans. Elle était scolarisée en maternelle. Des faits odieux racontés par la petite victime présumée à sa mère lorsque, à l’âge adulte, elle avait éprouvé des difficultés dans ses relations avec son compagnon.

La libération de sa parole, en 2008, avait favorisé celle de ses deux demi-frères, également victimes présumées du même cousin.

Il montre à son cousin de 10 ans comment faire du cheval

Le premier avait bien failli être sodomisé et l’autre avait eu le malheur de dire à son futur agresseur qu’il aimait le cheval. Le cousin s’était alors empressé de montrer au marmaille de moins de 10 ans comment faire en essayant de lui imposer un rapport complet.

Plus tard encore, Mélanie*, la quatrième victime de cette sordide affaire familiale, avait à son tour subi les assauts du même homme, âgé à l’époque des faits d’une vingtaine d’années. Cela aurait commencé quand elle avait 8 ans et se serait poursuivi pendant huit années en voiture, dans un champ de cannes, aux toilettes ou encore dans la chambre. « Il m’impressionnait par sa haute stature. C’est pour ça que je faisais ce qu’il me demandait », a confié la malheureuse.

Ce lundi et jusqu’à mercredi, un autre homme sera dans le box des accusés : le frère du premier. Il est accusé d’avoir agressé sexuellement et violé Mélanie en 1995, 96 et 99. Une cicatrice sur le bas ventre aurait confondu le suspect.

Les deux accusés ont désormais 45 et 47 ans.

25 ans après les premiers faits, ils seront jugés par trois magistrats de la cour criminelle. Ils encourent chacun 20 ans de réclusion criminelle.

* Prénoms d’emprunt

 

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