Ils sont une vingtaine à protester depuis ce matin. Une vingtaine à faire le siège devant le temple malbar de Saint-Louis. Les membres d’une association cultuelle ont décidé de passer à la vitesse supérieure pour demander aux autorités d’agir, enfin.
L’association de la « Communauté des Indiens de Saint-Louis » s’oppose à une autre association cultuelle qui s’octroie, de façon « illégale » selon la première association, le droit d’occupation du temple.
« Nous sommes une association cultuelle déclarée en préfecture et on revendique l’usage du temple Mourouga mais une autre association nous en interdit l’accès », déplore Bagavhen Oulama de l’association de la « Communauté des Indiens de Saint-Louis. « Cette autre association occupe le temple du centre-ville depuis des années de façon frauduleuse », déclare Bagavhen Oulama. En plus du contentieux ouvert il y a un an et demi, les manifestants mettent en lumière, disent-ils, l’embauche de « travailleurs au noir » pour rénover le temple par l’association concurrente.
Ce n’est pourtant pas faute d’avoir alerté les autorités, avance-t-il. Gendarmes mais surtout la Direction du Travail ont été alertés sur ces faits supposés. Le conflit se joue désormais devant la justice. Une procédure au civil est en cours.