
Frappée par le déclin de son industrie traditionnelle et la mauvaise gestion de ses finances, Detroit, la ville symbole de l’industrie automobile américaine ("Motor City"), s’est déclarée en faillite ce jeudi.
Avec plus de 18 milliards de dollars de dette, c’est "l’unique solution qui permettra à Detroit de redevenir stable et viable", a déclaré Rick Snyder, le gouverneur de l’Etat du Michigan, qui a déposé l’acte auprès d’un tribunal. Un juge doit encore décider si la ville peut se placer sous la protection de la loi sur les faillites.
L’ancien candidat républicain à l’élection présidentielle, Mitt Romney, originaire de cette ville, avait publié dans le New York Times en 2008 un provoquant "Laissons Detroit aller à la banqueroute". Il estimait qu’en restructurant la dette et en aidant l’industrie automobile à retrouver sa compétitivité, la ville pourrait ainsi prendre un nouveau départ.
Si la déclaration de faillite est approuvée par la cour fédérale, Kevyn Orr, l'avocat nommé en mars par Rick Snyder, pourra liquider les actifs de la ville afin de rembourser les créanciers. Il a indiqué que la faillite se prolongera jusqu'à la fin de l'été 2014.
"Les habitants de Detroit (...) méritent une feuille de route qui leur permettra de sortir de la spirale qui les entraîne vers des services publics de moins en moins performants", a justifié Rick Snyder dans une lettre qui accompagne l'acte déposé auprès d'un tribunal. "La mise en faillite est l'unique solution qui permettra à Detroit de redevenir stable et viable".
Cette métropole du Nord-Est des Etats-Unis, ancienne quatrième plus grande ville du pays, a perdu plus de la moitié de sa population en 60 ans et compte désormais à peine 700.000 habitants. Les grands groupes ont progressivement abandonné la ville, portant un coup rude aux recettes fiscales.
Détroit se trouve maintenant placée sur une voie incertaine qui pourrait mener à des mises à pied d'employés municipaux, des ventes d'actifs et d'œuvres d'art. Les habitants ont aussi dû faire avec un taux de criminalité record, et des services publics se réduisant comme peau de chagrin : 40% des lumières de la ville seraient hors service et la moitié des parcs ont fermé. Des services de base à la population, comme la collecte des ordures et le déneigement, ne sont déjà plus assurés dans certains secteurs de la ville.
Avec plus de 18 milliards de dollars de dette, c’est "l’unique solution qui permettra à Detroit de redevenir stable et viable", a déclaré Rick Snyder, le gouverneur de l’Etat du Michigan, qui a déposé l’acte auprès d’un tribunal. Un juge doit encore décider si la ville peut se placer sous la protection de la loi sur les faillites.
L’ancien candidat républicain à l’élection présidentielle, Mitt Romney, originaire de cette ville, avait publié dans le New York Times en 2008 un provoquant "Laissons Detroit aller à la banqueroute". Il estimait qu’en restructurant la dette et en aidant l’industrie automobile à retrouver sa compétitivité, la ville pourrait ainsi prendre un nouveau départ.
Si la déclaration de faillite est approuvée par la cour fédérale, Kevyn Orr, l'avocat nommé en mars par Rick Snyder, pourra liquider les actifs de la ville afin de rembourser les créanciers. Il a indiqué que la faillite se prolongera jusqu'à la fin de l'été 2014.
"Les habitants de Detroit (...) méritent une feuille de route qui leur permettra de sortir de la spirale qui les entraîne vers des services publics de moins en moins performants", a justifié Rick Snyder dans une lettre qui accompagne l'acte déposé auprès d'un tribunal. "La mise en faillite est l'unique solution qui permettra à Detroit de redevenir stable et viable".
Cette métropole du Nord-Est des Etats-Unis, ancienne quatrième plus grande ville du pays, a perdu plus de la moitié de sa population en 60 ans et compte désormais à peine 700.000 habitants. Les grands groupes ont progressivement abandonné la ville, portant un coup rude aux recettes fiscales.
Détroit se trouve maintenant placée sur une voie incertaine qui pourrait mener à des mises à pied d'employés municipaux, des ventes d'actifs et d'œuvres d'art. Les habitants ont aussi dû faire avec un taux de criminalité record, et des services publics se réduisant comme peau de chagrin : 40% des lumières de la ville seraient hors service et la moitié des parcs ont fermé. Des services de base à la population, comme la collecte des ordures et le déneigement, ne sont déjà plus assurés dans certains secteurs de la ville.