Là encore la justice s’est intéressée aux activités de Fred Lapierre sur dénonciation anonyme concernant les marchés d’achat de véhicules de la Civis. Des marchés passés entre juin 2017 et octobre 2018 qui comprenaient la reprise de véhicules par l’entreprise Caillé. Sauf que 14 véhicules ont été cédés parfois gratuitement à des employés de la collectivité notamment.
"J’ai commis des erreurs. J’ai signé des actes de cession parce qu’on me l’a demandé". Fred Lapierre reconnait avoir donné un chèque à son cousin mais nie avoir perçu de l’espèce. Il assure avoir agi alors que le DGS et le collaborateur au cabinet étaient au courant. Le frère de ce dernier a d’ailleurs bénéficié d’une voiture. Le développement de cette affaire est donc une machination orchestrée en raison d’un différend politique avec le maire de l’Etang Salé.
Pour l’avocat de la Civis, Me Djalil Gangate, Fred Lapierre a été pris la main dans le pot de confiture et tente aujourd’hui de faire diversion. 2 500 euros ont été demandés en attendant de chiffrer avec précision les préjudices de la collectivité.
14 véhicules, certes en fin, de vie détournés, "l’intérêt était vénal" ne doute pas le vice-procureur Benoît Bernard qui totalise 13 300 euros perçus en plus du salaire de 4 200euros par mois. Le parquet a également tenu à rappeler que "personne n’est au dessus des lois mais encore faut-il qu’il y ait des éléments de preuve. A l’issue des auditions, des accusations, il n’en est rien resté". Un an de sursis, 40 000 euros d’amende dont la moitié avec sursis, 5 ans d’interdiction de fonction publique et la même durée d’inéligibilité ont été requis.
"Je n’entre pas dans la théorie du complot mais il y a eu des choses bizarres dans ces cessions de véhicules", note la défense. Me Jean-Claude Duleroy pointe également l’absence au dossier des pièces justifiant les paiement en espèce.
"Vous ne pouvez imaginez ce que je vis depuis deux ans", lâche Fred Lapierre qui a été suspendu pour 2 ans, sans solde, de ses fonctions. Le tribunal l'a condamné à 9 mois de sursis simple, 5 000 euros d’amende, l’interdiction d’exercer une fonction publique et l’inéligibilité pendant 5 ans. Il devra verser 1 000 euros à la Civis en attendant l’audience sur intérêts civils renvoyée au 9 avril prochain.
"J’ai commis des erreurs. J’ai signé des actes de cession parce qu’on me l’a demandé". Fred Lapierre reconnait avoir donné un chèque à son cousin mais nie avoir perçu de l’espèce. Il assure avoir agi alors que le DGS et le collaborateur au cabinet étaient au courant. Le frère de ce dernier a d’ailleurs bénéficié d’une voiture. Le développement de cette affaire est donc une machination orchestrée en raison d’un différend politique avec le maire de l’Etang Salé.
Pour l’avocat de la Civis, Me Djalil Gangate, Fred Lapierre a été pris la main dans le pot de confiture et tente aujourd’hui de faire diversion. 2 500 euros ont été demandés en attendant de chiffrer avec précision les préjudices de la collectivité.
14 véhicules, certes en fin, de vie détournés, "l’intérêt était vénal" ne doute pas le vice-procureur Benoît Bernard qui totalise 13 300 euros perçus en plus du salaire de 4 200euros par mois. Le parquet a également tenu à rappeler que "personne n’est au dessus des lois mais encore faut-il qu’il y ait des éléments de preuve. A l’issue des auditions, des accusations, il n’en est rien resté". Un an de sursis, 40 000 euros d’amende dont la moitié avec sursis, 5 ans d’interdiction de fonction publique et la même durée d’inéligibilité ont été requis.
"Je n’entre pas dans la théorie du complot mais il y a eu des choses bizarres dans ces cessions de véhicules", note la défense. Me Jean-Claude Duleroy pointe également l’absence au dossier des pièces justifiant les paiement en espèce.
"Vous ne pouvez imaginez ce que je vis depuis deux ans", lâche Fred Lapierre qui a été suspendu pour 2 ans, sans solde, de ses fonctions. Le tribunal l'a condamné à 9 mois de sursis simple, 5 000 euros d’amende, l’interdiction d’exercer une fonction publique et l’inéligibilité pendant 5 ans. Il devra verser 1 000 euros à la Civis en attendant l’audience sur intérêts civils renvoyée au 9 avril prochain.