La peine est inférieure aux réquisitions, mais reste lourde pour l’ancien directeur du comité régional Sport pour Tous. Frédéric Cliquet a été condamné à 4 ans de prison, dont 2 avec sursis, avec une amende de 20.000 euros. Il écope également d’une interdiction de gérer entreprise et association pendant 10 ans. Sa compagne est condamnée à 12 mois sursis, avec interdiction de gérer tandis que sa fille écope de 6 mois sursis avec la même peine complémentaire. Près de 230.000 euros ont également été confisqués.
L’affaire remonte à 2018, lorsque Frédéric Cliquet est mis en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour détournement de subventions. Nommé en 2014 à la tête du comité régional Sport pour tous, il crée en parallèle une association, Réuni Sport, elle-même à la tête d'une nébuleuse d'associations diverses. La structure a compté jusqu'à 1600 salariés, et récoltait nombre de subventions.
Rapidement, les dysfonctionnements s’enchaînent, et un signalement est fait au ministère des sports qui transmet au parquet. Les gendarmes épluchent les comptes et découvrent un vaste système d’escroquerie aux subventions, cotisations sociales voire de frais de formation. De fausses déclarations aux bénéfices de son épouse et de sa fille envers Pôle emploi sont également reprochées aux prévenus.
Le 30 mars dernier, lors de l’audience au tribunal de Saint-Pierre, le procureur avait requis une peine de 4 ans de prison, dont 1 an ferme, ainsi qu’une obligation de soins, une interdiction définitive de gérer une association et une amende de 30.000 euros à l’encontre de Frédéric Cliquet. Finalement, les magistrats du siège ont donc décidé d’alléger la peine.
L’affaire remonte à 2018, lorsque Frédéric Cliquet est mis en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour détournement de subventions. Nommé en 2014 à la tête du comité régional Sport pour tous, il crée en parallèle une association, Réuni Sport, elle-même à la tête d'une nébuleuse d'associations diverses. La structure a compté jusqu'à 1600 salariés, et récoltait nombre de subventions.
Rapidement, les dysfonctionnements s’enchaînent, et un signalement est fait au ministère des sports qui transmet au parquet. Les gendarmes épluchent les comptes et découvrent un vaste système d’escroquerie aux subventions, cotisations sociales voire de frais de formation. De fausses déclarations aux bénéfices de son épouse et de sa fille envers Pôle emploi sont également reprochées aux prévenus.
Le 30 mars dernier, lors de l’audience au tribunal de Saint-Pierre, le procureur avait requis une peine de 4 ans de prison, dont 1 an ferme, ainsi qu’une obligation de soins, une interdiction définitive de gérer une association et une amende de 30.000 euros à l’encontre de Frédéric Cliquet. Finalement, les magistrats du siège ont donc décidé d’alléger la peine.