
La profession d’écailliste est vouée à disparaitre. Il ne reste plus que quatre artisans-écaillistes à La Réunion. L’un d’entre-eux a comparu devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre mardi dernier pour détention et commercialisation non autorisée de carapaces de tortue.
Plus d’une centaine de carapaces de tortue avaient été découvertes sans marquage ni certificat intra-communautaire (CIC) à son atelier et le registre des entrées et des sorties n’avait également pas été tenu à jour durant de nombreuses années.
Résultat: les autorités ont craint l’implication dans un trafic de carapaces venues de la zone océan Indien. Une hypothèse que l’écailliste a balayé assurant que les carapaces non datées provenaient bien du stock de l’ancienne Ferme Corail.
Ce mardi, le tribunal a suivi les réquisitions du parquet et ordonné la confiscation des biens saisis en vue de destruction. Depuis 1981, les tortues marines sont inscrites à l’annexe I de la convention de Washington (CITES). Si La Réunion a bénéficié d’une dérogation à la commercialisation des dernières carapaces du stock de l’ancienne Ferme Corail, elle implique le respect des règles et des formalités, a rappelé la justice.
Plus d’une centaine de carapaces de tortue avaient été découvertes sans marquage ni certificat intra-communautaire (CIC) à son atelier et le registre des entrées et des sorties n’avait également pas été tenu à jour durant de nombreuses années.
Résultat: les autorités ont craint l’implication dans un trafic de carapaces venues de la zone océan Indien. Une hypothèse que l’écailliste a balayé assurant que les carapaces non datées provenaient bien du stock de l’ancienne Ferme Corail.
Ce mardi, le tribunal a suivi les réquisitions du parquet et ordonné la confiscation des biens saisis en vue de destruction. Depuis 1981, les tortues marines sont inscrites à l’annexe I de la convention de Washington (CITES). Si La Réunion a bénéficié d’une dérogation à la commercialisation des dernières carapaces du stock de l’ancienne Ferme Corail, elle implique le respect des règles et des formalités, a rappelé la justice.